L’exosquelette, la clef contre les TMS ?

exosquelette

À l’heure actuelle, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des solutions matérielles pour soulager le travail de leurs opérateurs. Toutes ces solutions sont de véritables avancées sur le sujet de la réduction de la pénibilité de certaines tâches liées à la manutention manuelle.

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Qu’est-ce que les TMS ?

L’abréviation TMS signifie « Troubles Musculo-Squelettiques ».

Ce terme répertorie les maladies touchant les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations. En fait, ces pathologies sont des troubles de l’appareil locomoteur (membres et rachis) provoquant une gêne fonctionnelle et des douleurs récurrentes. En effet, ils sont localisés au niveau des poignets, des épaules, des coudes, du rachis, des genoux. Par exemple, nous avons comme TMS : la tendinitela lombalgiele syndrome du canal carpien.

L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur survenue, leur maintien et leur aggravation. Toutes les professions peuvent être touchées et toutes les entreprises doivent y faire face.

Regardez cette vidéo pour en savoir plus :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-tms-la-douleur-du-geste-repetitif-895.asp?1=1#

Les douleurs de dos sur les postes administratifs

La lombalgie est un symptôme dont 70% des gens souffriront un jour. Ce n’est en effet pas une maladie. Le mot « algie » veut dire « douleur » donc la lombalgie veut dire littéralement douleur du bas du dos.

Les coûts directs et indirects imputés à l’entreprise sont importants puisque selon les études, de 10 à 23 % des lombalgies durent plus de trois mois.
Certains pays ont quantifiés des coûts entre 1 et 2% du PIB.

Les facteurs de lombalgies

Les principaux facteurs lombalgies aigues (durée inférieure à 3 mois et non récidivantes) sont sans surprise, les manutentions manuelles, les chutes, les expositions aux vibrations, les postures pénibles sous contraintes…. Ces affections touchent donc principalement les collaborateurs en production. 
Mais qu’en est il de la secrétaire, du comptable, du développeur, bref de tous ces postes administratifs qui présentent des douleurs récurrentes du dos ?
Beaucoup d’entre eux, d’ailleurs n’osent pas le dire à leurs employeurs ou se plaindre face à des personnes qui ont un travail plus sollicitant physiquement. J’ai suivi de nombreuses personnes en cabinet présentant ce type de douleur. La recherche de l’origine de leurs symptômes était souvent un parcours du combattant.

L’origine est souvent multifactorielle mais seulement deux à trois critères maximums sont décisifs dans la genèse de la lombalgie et seront donc à traiter (le nombre de critères peuvent augmenter parfois de façon exponentielles par rapport aux années de symptômes).
Le piège tendu est de faire une généralité, ainsi il convient de prendre dès à présent des précautions quant à cet article. En effet, ce dernier a pour seul but de lancer des pistes de réflexion non exhaustives et de redonner, à chacun, le pouvoir  d’agir pour sa guérison en collaboration avec des médecins, thérapeutes et acteurs de l’entreprise.

Être informé sur notre symptôme et sa genèse est la première étape vers la réduction ou la suppression de celui-ci en permettant au patient-collaborateur d’être acteur. La dynamique de prévention santé est une affaire collective (dans le cadre du travail) et individuelle (dans la sphère privée).

Dans le cadre collectif de l’entreprise, outre les facteurs de risques précités à réduire ou à supprimer, il existe des facteurs de risques qui aboutissent à des lombalgies chroniques (c’est-à-dire récidivantes ou qui durent depuis plusieurs mois). On retrouve des risques auxquels les postes administratifs peuvent être également confrontés tels que des conditions de travail jugées mauvaises, du stress, une insatisfaction au travail, des contraintes psychosociales…

Nous reviendrons sur le pourquoi, ces facteurs peuvent agir sur l’augmentation et la chronicité de ces douleurs.

Pour comprendre pourquoi la position assise génère des lombalgies en dehors de phénomènes d’arthrose qui va dans très peu de cas être déterminant pour la population active (si tel était le cas, nombre de mes confrères kiné ou thérapeutes et moi-même saurions guérir l’arthrose… Cela n’exclue pas le fait que la personne peut présenter de l’arthrose parfois visible aux radios mais elle sera peu déterminante dans l’apparition des douleurs.), il appartient de comprendre ce qui se passe dans notre corps lorsque l’on maintient la position assise de façon prolongée et régulière.

L’ilio… quoi ?

Un muscle essentiel et connu des kinésithérapeutes et des ostéopathes situé dans cette zone est le muscle ilio-psoas. Il s’attache sur les vertèbres du bas du dos (12ème dorsal et des quatre vertèbres lombaires L1, L2, L3, L4 et le disque intervertébral L4-L5) et parcours vers l’avant l’intérieur du bassin (où se situent nos viscères et notamment le gros intestin) pour aller se terminer sur le haut et l’intérieur de l’os de la cuisse (le fémur).

En position assise, ce muscle est en position raccourcie ou « courte » c’est-à-dire que ses deux extrémités sur lesquelles il s’accroche sont rapprochées. Ainsi, pour les lombalgiques dont ce muscle est en cause vont être soulagés par la position couchée « en chien de fusil » (c’est-à-dire couché et recroquevillé sur le côté) et vont avoir une augmentation de la douleur lorsqu’il se relève de la position assise ou couchée. En effet, lors de cette action, le muscle ilio-psoas doit s’étirer ce qui provoque des douleurs et empêche souvent la personne de se redresser complètement en se tenant le dos avec le dos « penché » en avant.

Il est donc indispensable de vérifier ce muscle ilio-psoas et de le traiter. Le thérapeute vous donnera des exercices pour traiter entre autre ce muscle notamment par l’étirement doux et progressif pour éviter que la récidive.

Pourquoi ce muscle est il impliqué ?

Plusieurs lectures sont possibles et nous nous contenterons en premier lieu de l’impact de la position assise.

La position assise est délétère puisqu’elle place le muscle ilio-psoas en position raccourci qui peut perdre progressivement son élasticité. Imaginez-vous garder la position coude fléchi contre vous pendant 7h, qu’en sera-t-il quand vous souhaiterez à nouveau l’allonger ?

La position assise impacte également le transit intestinal et favorise la constipation. Ces déchets restent plus longtemps dans le gros intestin et peuvent déséquilibrer le système de réabsorption du gros intestin provoquant l’hypertonie du muscle. L’hygiène de vie est donc un élément essentiel à commencer par l’hygiène intestinale en prévenant la constipation par l’alimentation, l’hydratation voir les automassages du ventre et les techniques de respiration ventrale. La médecine chinoise met en relief cette relation entre le bas du dos et le gros intestin puisqu’elle situe un point clé du gros intestin au niveau de la dernière lombaire appelé « point shu du gros intestin ».

De plus en plus de personnes ayant des postes administratifs souhaitent prendre soin de leur santé et/ou de leur physique, appliquent leurs bonnes résolutions en se mettant à la course à pied. Quelle déception lorsqu’apparaissent les douleurs de dos en fin de journée au travail ou après la course alors qu’ils/elles commençaient à avoir de bonnes sensations !

Le muscle ilio-psoas est impliqué dans la flexion de la hanche il est donc fortement sollicité lors de la course à pied. Ainsi, « gonflé » à bloc par ce type de sport, celui-ci ne parvient plus à s’étirer pour retrouver sa longueur initiale. Mais parmi le nombre de personnes qui se mette à courir, peu vont s’étirer et encore peu de personnes penseront ou sauront étirer ce muscle.

L’impact du stress

Le stress va agir à différents niveaux. Il impacte la respiration qui au lieu de se faire au niveau ventrale grâce au muscle diaphragme va se faire au niveau thoracique générant des tensions générales du dos. Le diaphragme ne fait plus son rôle de massage naturel des viscères, notamment du gros intestin, dont nous avons vu les conséquences plus haut. De plus, le diaphragme ainsi bloqué va agir sur le muscle ilio-psoas par son attache sur ce dernier.

Les neurosciences nous expliquent également certaines tensions musculaires. Lors d’un stress important ou répété, le cerveau « archaïque » va enregistrer les paramètres de la situation stressante afin de pouvoir la repérer et agir si elle se représentait. Ainsi, lors de votre stress au travail répété, vous êtes assis et tous vos muscles se contractent (sécrétion d’adrénaline et de cortisol). Le cerveau archaïque a enregistré ces paramètres avec d’autres et l’associe à une situation stressante ainsi, même si la source de votre stress a disparu ou s’il est diminué, votre cerveau peut repérer suffisamment de paramètres de la situation stressante vécue et déclenchera la même intensité de réaction de stress pour un stimulus moins important.

La médecine chinoise associe aussi la tension musculaire et la raideur musculaire à des émotions comme la frustration et la colère ou encore le sentiment d’injustice ou d’insatisfaction. La lombalgie n’est pas donc uniquement issue d’un problème biomécanique et nécessite d’avoir une vision macro de la situation pour prévenir la récidive.

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Le mal de dos : mieux comprendre pour mieux agir

Ce n’est pas un hasard si le mal de dos touche principalement les pays industrialisés.

L’hyper sollicitation de ce dernier couplé au manque d’activité physique et à une alimentation de moindre qualité font partie des éléments déclencheurs. Selon l’AFLAR (Association Française de Lutte Antirhumatismale), les douleurs lombaires représente l’une des principales causes d’handicap dans la population active. Dans cette idée, il est important de mentionner que 80% des personnes seront amenés à souffrir d’un mal de dos au cours de leur vie.

Quelques chiffres :

– D’après l’INRS, il y a eu 621 111 Accidents du Travail (AT) en 2014 dont 34% sont dus à une mauvaise manutention. De plus, tous les ans la moitié de la population active souffre de mal de dos plus ou moins important.

– Selon le National Institutes of Health, le mal au dos est la première cause d’absence au travail chez les moins de 45 ans. Les Etats Unis dépensent jusqu’à 50 milliards de dollars par an sur les traitements des douleurs dorsales.

Mal de dos aiguë ou chronique :

La douleur de dos aiguë peut être déclenchée spontanément  et dure moins de 4 semaines, sous aiguë si elle dure entre 4 et 12 semaines, et chronique lorsqu’elle perdure pendant plus de 12 semaines

Les deux principales causes du mal de dos chronique sont :

Dans la plupart des cas, le mal de dos est d’origine mécanique. Il est souvent le résultat de la manutention de charges lourdes, de l’intensité de certains efforts physiques ou de divers traumatismes (chutes, accidents…). Ces facteurs peuvent détériorer les vertèbres, disques, capsules, ligaments, ou muscles de la colonne vertébrale.

Pour l’AFLAR, les principaux types de mal de dos mécanique sont le lumbago (aussi appelé lombalgie aiguë), la hernie discale, les tassements vertébraux, l’arthrose rachidienne, la discopathie dégénérative qui sont la conséquence d’une malformation congénitale de la colonne vertébrale.

Mais il peut également avoir des origines dite « inflammatoire » dues au développement d’une maladie auto-immune sous-jacente comme la spondyloarthrite axiale par exemple. On estime que 250 000 à 300 000 personnes sont atteintes d’une spondyloarthrite en France.

Pour prévenir ou soulager le mal de dos : il existe d’après l’ANAES (Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé) des solutions de traitements non-médicamenteux

1- BIEN DORMIR

Le choix du matelas est primordial : il doit être ferme.

2- CONTRÔLER SON POIDS

Dans certains cas, la prise de poids peut entrainer des douleurs au niveau du dos. En effet, les vertèbres lombaires doivent supporter et contrebalancer le poids d’un ventre et d’un torse qui augmentent.

3- FAIRE DE L’EXERCICE

Les meilleurs exercices sont ceux qui favorisent la musculature de l’abdomen. En effet, les muscles abdominaux représentent 30 % des piliers du dos.

4- ADOPTER DE BONNES POSTURES

Evitez les positions où le tronc et la tête sont fortement fléchis car elles imposent une forte pression sur les muscles de la région lombaire.

Si vous restez debout longtemps, écartez légèrement les jambes pour répartir le poids du corps davantage sur les cuisses que sur le bas du dos. En position assise, pensez à coller votre dos à la chaise.

Rappel des règles d’or du port de charge:

  • La stabilité en ayant les pieds en fentes ou en écarts
  • Fléchir les genoux
  • Rapprocher la charge contre soi avant tout déplacement
  • Protéger son dos en créant une ceinture lombaire (le rôle de l’expiration)

La meilleure position pour soulager un mal de dos est de s’étendre sur le plancher avec les pieds et les mollets sur une chaise. Cette position diminue le poids et la pression exercés sur le dos (maintenez-la de 5 à 25 minutes).

En cas de douleur de plus de trois mois, il est indispensable de consulter un professionnel de santé (médecin, rhumatologue).

mal de dos
mal de dos

Sources :

  • Association aris, fiche « Repères sur les pathologies du dos » p.5
  • Photo principale de l’article “Back Pain” by betterhealthosteopathy is licensed under PDM 3.0

Comprendre et prévenir le syndrome du Canal Carpien

Le syndrome du canal carpien est une pathologie courante et peut toucher à la fois des personnes à un poste administratif et des personnes sur chaîne de production.

Les maladies professionnelles augmentent chaque année et représente un double coût pour le salarié et l’entreprise, le syndrome du canal carpien représentait environs 40% des TMS reconnues en maladie professionnelle en 2003 (tableau 57).

Le syndrome du canal carpien est un risque important pour le salarié qui peut subir un arrêt entre 60 et  151 jours (90 jours en moyenne).

En effet, outre le fait que les symptômes sévissent majoritairement la nuit  les premiers temps risquant ainsi d’engendrer une fatigue en plus de douleurs importantes, le collaborateur subira une  perte de force musculaire à la préhension  avec  diminution plus ou moins importante également de la sensibilité des trois premiers doigts de la main.

Pour l’entreprise le coût est important, il est en moyenne  de 12 780 euros.

Parmi les nombreux facteurs prédisposant à ce syndrome tels que la ménopause ou les troubles de la thyroïde qui entrainent notamment une augmentation des liquides dans les tissus, la vibration, la répétitivité et les positions articulaires extrêmes favorisent l’apparition du syndrome de canal carpien. En effet, certaines gestuelles provoquent une hypersollicitation musculaire générant des micro lésions musculaires et tendineuses aboutissant à l’inflammation.

Pour comprendre les répercussions de cette inflammation, il est important de se représenter le canal carpien comme un conduit où passent un nerf et des gaines, elles-mêmes contenant un liquide dans lequel glissent les tendons fléchisseurs des doigts.

Lors de cette inflammation, le volume de liquide contenu à l’intérieur des gaines augmente. Étant donné, que le « conduit » du canal carpien n’est pas extensible, le nerf situé à côté de ces gaines dans le « conduit » est alors comprimé.

Canal Carpien

A noter que le choc direct sur le canal carpien pour enfoncer par exemple une pièce dans une autre provoque également la lésion par compression directe.

Cette compression est du même type que lorsque vous vous cognez l’arrière du coude sur le bord d’une chaise par exemple. Vous ressentez alors des fourmillements associés plus ou moins à une douleur en fonction de la force de la compression exercée sur le nerf appelé nerf ulnaire passant juste dans le petit « conduit » au niveau du coude.

Dans le traitement médical, on cherchera donc à diminuer cette inflammation (médicaments, infiltration, cryothérapie) et réduire la douleur ou sinon à stimuler ponctuellement les éléments de réparation, amenés par l’inflammation,  par le massage MTP ou par les ondes de choc.

En effet, l’inflammation est avant tout mise en place par l’organisme pour  amener sur le siège de la lésion les agents nécessaires à la réparation. Cependant, le repos s’avère primordial pour permettre le travail du corps parallèlement à une surveillance du niveau d’inflammation.

Pour les cas de canal carpien où la compression du nerf présente un risque de séquelles et une douleur importante, la chirurgie sera envisagée. Le but à court terme de la chirurgie est la diminution de la douleur et de la compression. Elle consiste donc à libérer le nerf.

Cependant, le collaborateur qui a moins mal, présente malgré tout une forte diminution de force (due à la compression nerveuse) et de mobilité du poignet par perte d’élasticité musculo-tendineuse.

Ce travail de récupération devra se poursuivre en douceur sans douleur.

Les solutions de prévention existent et visent principalement à la suppression des facteurs tels que les vibrations, les chocs directs, les gestuelles répétitives, les amplitudes extrêmes grâce à l’aménagement du poste, l’organisation du poste (introduire phase de repos, rotation de poste)…

Au-delà de cette prévention essentielle, la prévention consiste à entretenir la trophicité et l’élasticité des tissus musculaires et tendineux des muscles fléchisseurs des doigts particulièrement.

Dans ce cadre, l’éveil musculaire avant le travail permet d’entretenir la trophicité, souplesse musculaire. Les étirements des muscles fléchisseurs en douceur après l’effort participent à conserver l’intégrité tendineuse en permettant l’allongement musculaire.

Enfin, l’hygiène de vie concourt à fournir à l’organisme les éléments essentiels à son fonctionnement et notamment l’hydratation.

Enfin, la prévention des R.P.S. agit sur la diminution des T.M.S. Combien d’entre nous ont eu des douleurs d’épaule ou de dos apparues après une journée ou une semaine particulièrement stressante ?

C’est bien là où la médecine chinoise et la médecine occidentale se rencontrent. En effet, en acuponcture chinoise, des trajets appelés « méridiens » parcourent le corps et correspondent à des fonctions et des émotions qu’elles soient vécues au travail ou dans le cadre personnel. Le canal carpien est traversé par le méridien Maître Cœur sollicité dans les cas de stress ou de fortes émotions. On dit des personnes, présentant une problématique du trajet du Maître Cœur, qu’elles ont tendance « à prendre les choses à cœur »…

On comprendra alors aussi l’impact bénéfique dans ce cadre des techniques de respiration associée à l’éveil musculaire et aux étirements.

L’amélioration des conditions de travail et la culture de prévention santé collective et individuelle sont un tiercé gagnant des TMS.

Sources :

http://www.chu-rouen.fr/sfmt/autres/Canal_carpien_roquelaure.pdf
http://entreprises.carsat-aquitaine.fr/les-domaines-d-intervention-en-prevention-des-risques-professionnels/1078-troubles-musculo-squelettiques-tms.html

Dos : le mal du 21ème siècle

Comment soulever et porter une charge sans se blesser au dos ?

Au cours de l’année 2014, l’INRS recense 621 111 Accidents du Travail (AT).

Parmi ces Accidents du Travail, 34% sont dus à une mauvaise manutention. Le mal de dos est, selon certains experts, LA maladie du 21ème siècle.

Selon Patel et Ogel (2000), 90% des adultes souffriront de douleurs au dos au cours de leur vie. Pour lutter contre cela, il est intéressant d’analyser les gestuelles rencontrées et d’en tirer des grands principes.

1- LA STABILITÉ

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Dans un premier temps, on peut observer que la stabilité est indispensable pour soulever une charge sans se blesser. En effet, si la personne soulève une charge tout en étant instable, elle s’expose à un risque chute. Pour éviter ce risque de chute, nous recherchons la stabilité. On peut définir la stabilité comme étant le maintien en position d’équilibre.

Concrètement, cela se caractérise par des appuis suffisamment espacés pour venir entourer la charge et s’assurer que malgré le poids de la charge à soulever, la personne va conserver sa stabilité.

On peut y faire un lien direct avec le “polygone de sustentation” étant défini comme : la surface sur laquelle la projection orthogonale (ou verticale) du centre de gravité d’un solide sur le sol, ou sur un support, doit se trouver pour garantir l’équilibre. On peut la décrire donc comme étant le polygone défini par la largeur entre les deux pieds et la longueur des pieds. A partir du moment où la projection du centre de gravité au sol est comprise dans ce polygone, la personne est en situation de stabilité. Par exemple, on remarque sur la photo ci-jointe, le polygone de sustentation est délimité par l’ellipse rouge et que cette ellipse comporte bien la projection orthogonale du centre de gravité, ici représenté par la flèche verte. Le sportif est donc bien stable sur ses appuis.

2- RAPPROCHER LA CHARGE CONTRE SOI

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Cette action est souvent faite de façon inconsciente, mais il est quand même important de le rappeler. Plus la charge sera proche de soi, plus il sera facile de soulever cette charge.

Par exemple, lorsque l’on revient de faire ses courses, il est rare de voir des personnes porter les sacs le plus loin possible de leur centre de gravité (les bras tendus à l’horizontale). Il semble plus pratique d’approcher les sacs le plus possible de soi pour réduire le bras de levier et ainsi porter la charge “facilement”.

3- FLÉCHIR LES GENOUX

Il est toujours bon de le répéter, lorsque l’on veut s’approcher du sol, il est préférable de plier les genoux plutôt que de plier le dos. Les muscles lombaires (du bas du dos) sont très souvent sollicités pour gérer l’équilibre du tronc, il est donc préférable d’utiliser les muscles des cuisses pour s’approcher du sol et pour s’en éloigner. De plus, on sait que la stabilité est un des points essentiels pour soulever et porter une charge. Or, lorsque l’on plie le dos, nous subissons un déséquilibre vers l’avant, ce qui nous déstabilise et nous ramène donc au

premier point – La stabilité.

4-CRÉER SA PROPRE CEINTURE LOMBAIRE

Il est intéressant de souligner que si la personne effectue une expiration forcée, elle contracte ses abdominaux pour expirer l’air. Or, en contractant ses abdominaux, le muscle transverse (un muscle profond faisant partie des muscles abdominaux) vient ceinturer entièrement l’abdomen afin de maintenir les viscères en place, mais aussi la colonne vertébrale. Grâce à cette expiration forcée, une sorte de ceinture lombaire est créée ce qui permet d’éviter de trop solliciter ses disques intervertébraux.

Ces 4 “règles” sont très efficaces dans la protection du dos lors d’un soulevé de charge, de plus, elles sont simples à mettre en place et ne prennent pas plus de temps que n’importe quelle méthode.

Donc à l’avenir essayez-les et rendez-vous compte par vous-même…

soulever-une-charge

Compte de Prévention Pénibilité

Compte de Prévention Pénibilité : comment ça fonctionne ?

Ce dispositif de prévention, de traçabilité et de compensation se base sur la prise en compte par les entreprises de certains facteurs de risque liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou à des rythmes de travail perturbants. 
Créé en écho à la loi du 20 Janvier 2014 qui garantit l’avenir et la justice du système de retraites. Ce Compte Prévention Pénibilité est principalement géré par la la Mutuelle Sociale Agricole (MSA) et la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) relayés par la CARSAT et la CGSS qui sont chargés de la gestion des comptes de pénibilité
Pour répondre à ce dispositif, l’employeur doit évaluer les postes de travail de son entreprise et d’attribuer à chacun des postes un coefficient de pénibilité. Ce coefficient viendra alimenter le Compte de Prévention Pénibilité (CPP) de chaque collaborateur pour lui permettre de profiter de formations, d’un temps-partiel rémunéré temps-complet, ou bien de profiter d’un droit de départ en retraite avancé jusqu’à 2 ans. Pour cela, il est indispensable d’identifier et d’évaluer la pénibilité de chaque poste en partant du principe que la pénibilité se définit comme étant  : “l’exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé”.

Depuis le 1er Janvier 2015, le CPP impose de quoter 4 facteurs de risque :

  • Le travail de nuit : au moins 120 nuits par an ( une heure de travail entre minuit et 5 heures au moins 120 nuits par an).
  • Le travail en équipes successives alternantes : au moins 50 nuits / an (avec au moins 1H de travail entre minuit et 5H, au moins 50 nuits / an).
  • Les activités en milieu hyperbare : au moins 60 interventions/an (pendant lesquelles l’intensité est au moins de 1 200 hPa).
  • Le travail répétitif : au moins 900 heures de travail répétitif par an ( sa définition été modifiée par le décret n° 2015-1888 du 30 décembre 2015) Le travail répétitif est défini par la réalisation de travaux impliquant l’exécution de mouvements répétés sollicitant tout ou une partie du membre supérieur, à une fréquence élevée ou sous cadence contrainte. Deux seuils d’intensité sont définis :
    • un temps de cycle inférieur ou égal à 30 secondes : 15 actions techniques ou plus
    • un temps de cycle supérieur à 30 secondes, temps de cycle variable ou absence de temps de cycle : 30 actions techniques ou plus par minute.

Depuis le 1er Juillet 2016, le CPP impose de quoter 6 facteurs supplémentaires que sont :

  • Les postures pénibles : au moins 900 heures par an, maintien
    • Bras en l’air à une hauteur située au dessus des épaules
    • Positions accroupies
    • A genoux
    • Positions du torse en torsion à 30°
    • Positions du torse fléchi à 45°
  • Manutentions manuelles de charges : toutes opérations de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, exige l’effort physique d’un ou de plusieurs travailleurs ( article R 4541-2 du Code du travail).
  • Au moins 600 heures par an :
    • Lever ou porter de charge unitaire de 15 kg
    • Pousser ou tirer de charge unitaire de 250 kg
    • Déplacement du travailleur avec la charge ou prise de la charge au sol ou à une hauteur située au-dessus des épaules de charge unitaire de 10 kg
  • Au moins 120 jours par an
    • Cumul de manutentions de charges : 7,5 tonnes cumulées par jour.
  • Agents chimiques dangereux : Les agents chimiques dangereux sont classifiés selon l’arrêté du 30 décembre 2015 et les articles R. 4412-3 et R. 4412-6 qui listent les classes et catégories de dangers définies à l’annexe I du règlement CE :
    • sensibilisants respiratoires catégorie 1, sous catégorie 1A ou 1B : H334 ;
    • sensibilisants cutanés catégorie 1, sous catégorie 1A ou 1B : H317 ;
    • cancérogénicité, catégorie 1A, 1B ou 2 : H350, H350i, H351 ;
    • mutagénicité sur les cellules germinales, catégorie 1A, 1B ou 2 : H340, H341 ;
    • toxicité pour la reproduction, catégorie 1A, 1B ou 2, ou catégorie supplémentaire des effets sur ou via l’allaitement : H360, H360D, H360FD, H360Fd, H360Df, H361, H361d, H361fd, H362 ;
    • toxicité spécifique pour certains organes cibles à la suite d’une exposition unique, catégorie 1 ou 2 : H370, H371 ;
    • toxicité spécifique pour certains organes cibles à la suite d’une exposition répétée, catégorie 1 ou 2 : H372, H373.
  • Vibrations mécaniques : Au moins 450 heures par an, (Vibrations mécaniques)
    • Vibrations transmises aux mains et aux bras : valeur d’exposition rapportée à une période de référence de 8 heures à 2,5 m/ s2
    • Vibrations transmises à l’ensemble du corps : valeur d’exposition rapportée à une période de référence de 8 heures à 0,5 m/ s2
  • Températures extrêmes : Au moins 900 heures par an d’exposition à une température inférieure ou égale à 5°C ou au moins égale à 30°C.
  • Bruit :
  • Si pendant au moins 600 heures par an le niveau d’exposition au bruit rapporté à une période de référence de huit heures est d’au moins 81 Db
  • Ou si au moins 120 fois par an, l’exposition à un niveau de pression acoustique de crête d’au moins 135 Db.

Ce Compte de Prévention Pénibilité (CPP) est en lien direct avec le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) puisque le CPP vient apporter des précisions sur les risques auxquels sont exposés les collaborateurs.

De plus, le CPP est utile pour les entreprises qui sont dans le dispositif TMS PROS puisqu’il permet d’avoir une idée de la cartographie des risques professionnels au sein de l’entreprise et donc de renseigner l’étape 2 du dispositif.

TMS Pros : Qu’est-ce que c’est ?

TMS Pros est un dispositif conçu par la branche “Risques Professionnels” de l’Assurance Maladie. Ce dispositif est ensuite relayé dans les régions par les différentes C.A.R.S.A.T (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail)  au sein des différentes entreprises concernées par les Troubles Musculo Squelettiques (TMS).

Ce dispositif a pour objectif d’identifier, connaître et maîtriser l’apparition des TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) par le biais de plusieurs étapes.

1ère étape : Mobiliser

La première étape consiste à mobiliser tous les acteurs de l’entreprise : dirigeants, responsables de secteurs, collaborateurs, Sauveteurs Secouristes du Travail (SST), Délégués du Personnel (DP), CHSCT..

L’objectif de cette étape est de faire en sorte que tous les collaborateurs de l’entreprise soient au courant qu’une démarche de prévention des TMS est mise en place. Au cours de cette première étape, il faut établir un comité de pilotage composé des dirigeants et des collaborateurs souhaitant faire parti de la démarche. Ce comité de pilotage se doit de définir les critères d’évaluation pertinents pour s’assurer l’efficacité de la démarche entreprise au cours de l’évaluation effectuée en dernière étape.

Ces critères d’évaluation peuvent être des indicateurs RH tels que le taux d’absentéisme de l’entreprise, le nombre d’Accidents du travail (AT), le nombre de Maladies Professionnelles (MP), le taux de Turn-Over dans l’entreprise…

La première étape doit être validée par la CARSAT pour permettre à l’entreprise de passer à l’étape 2.

2ème étape : Investiguer

L’objectif de la deuxième étape est d’analyser les situations et identifier les risques potentiels de l’entreprise. Cette étape doit être réalisée par l’entreprise (que ce soit par des groupes de travail ou par le comité de pilotage). Pour effectuer cette 2ème étape, il faut faire étudier tous les postes de travail et définir (collectivement) :

  • Quels postes sont les plus sujets aux TMS?
  • A quel niveau d’importance est le risque de TMS?
  • A quel niveau d’importance est la fréquence du risque ?

Cette étape est importante car elle va permettre, par la suite, d’agir efficacement pour lutter contre les TMS. Cette étape doit être validée par la CARSAT pour permettre à l’entreprise d’évoluer vers l’étape 3.

3ème étape : Maîtriser

L’objectif de la troisième étape est de transformer les situations de travail, pour que les collaborateurs travaillant sur les postes ciblés soient moins sujets aux TMS. Cette étape est une étude ergonomique pour laquelle l’entreprise concernée peut se faire aider par un professionnel ou par la CARSAT. Cette étape concerne les 3 aspects d’une étude ergonomique :

  1. La réduction des sollicitation professionnelles
    • Sollicitations biomécaniques
    • Sollicitations psychosociales
    • Sollicitations organisationnelles
  2. L’information et formation
  3. Le maintien des capacités fonctionnelles

Cette troisième étape aboutit sur les préconisations issues de l’étude ergonomique. Les actions souvent entreprises sont : des formations “gestes et postures” ou “prévention des TMS”, des adaptations de poste de travail ont été réalisées ou sont en cours de réalisation, la mise en place d’un éveil musculaire avant la prise de poste des collaborateurs.

4ème étape : Évaluer

L’objectif de la quatrième étape est d’évaluer les actions établies au sein de l’entreprise en comparant l’évolution des critères choisis initialement.

Cette étape permet d’avoir un retour sur l’efficacité de la démarche. Cependant, il faut avoir en tête que l’évolution des résultats se fera progressivement et qu’une telle démarche s’inscrit dans la durée. En effet, un des objectifs principaux est de pérenniser la lutte contre les TMS, il faut donc observer à plus ou moins long terme la qualité des résultats pour observer les tendances.

Les étapes de construction du dispositif TMS Pros sont logiques et intelligentes. En effet, une intervention dans une entreprise est d’autant plus efficace que tous les collaborateurs concernés sont mobilisés et investis, notamment par le comité de pilotage, dans la démarche. La bonne réalisation de ces étapes permet d’assurer une pérennisation des actions entreprises en permettant aux collaborateurs de s’approprier chaque étapes du dispositif. De plus, le comité de pilotage, établi à l’origine, permet de s’assurer de la bonne conduite et de la bonne évolution du dispositif au sein même de l’entreprise.

Sources :

https://tmspros.fr/TMSPROS/

http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/

Espace de travail et aménagement

L’ergonomie au service de la qualité de vie au travail.

De nos jours, de nombreuses entreprises adaptent leur environnement de travail pour que la qualité de vie des collaborateurs soit la meilleure possible. On peut prendre en exemple des entreprises reconnues, ayant adapté leurs postes et lieux de travail comme Google, Facebook, Microsoft.

Mais quel est l’intérêt d’effectuer ces changements au sein de l’environnement de travail ? Est-ce que ce type de changements a un réel impact sur la qualité de vie au travail des collaborateurs ?

Le processus se déroule en trois grandes étapes :

  • Dans un premier temps, un constat est observé à l’échelle de l’entreprise. Ce constat peut être mis en avant par différents marqueurs : des plaintes provenant des collaborateurs concernant un problème (mauvaise organisation, mauvais fonctionnement ou même manque de communication entre les différents services, pénibilité du travail).
  • Les responsables font appel à une société d’ergonomie pour étudier les locaux, les collaborateurs et envisager les solutions réalisables. L’objectif de l’ergonome étant que tous les collaborateurs soient dans les meilleures dispositions pour travailler.
  • La réalisation des aménagements permettant l’optimisation du lieu de travail de chaque collaborateur. Il faut garder en mémoire que chaque aménagement est réalisé pour optimiser un espace en fonction de demandes.

Aménagement de l’espace de travail : quelles retombées?

L’intérêt d’un telle démarche part d’un principe simple : “Un collaborateur épanoui est un collaborateur efficace”. Par le biais de ces agencements, l’entreprise contribue donc à épanouir le collaborateur. Ainsi, le “retour sur investissement” de l’entreprise peut être conséquent et durable puisque l’amélioration de la qualité de vie au travail va probablement engendrer :

  • diminution du taux de turn-over au sein de l’entreprise
  • amélioration de la qualité de vie au travail
  • amélioration de la productivité

De manière générale, l’intérêt de l’ergonomie est de diminuer la pénibilité au travail pour augmenter la qualité de vie. Cet objectif permet également d’être séduisant aux yeux de la génération Y. Cette génération qui a grandi dans l’ergonomie inconsciente (smartphone, voitures high-tech, …). La génération Y considère comme acquis l’ergonomie au travail, mais ce n’est pas encore le cas. Beaucoup d’entreprises ne tolèrent pas que leurs salariés puissent travailler assis au sol, dans un canapé avec un casque en écoutant de la musique ou même de chez eux. Et pourtant, ces variations de conditions de travail permettent à terme d’améliorer la productivité d’entreprise en “libérant” ses salariés et en y plaçant une confiance quant à la réalisation de leur travail.

Exosquelette : la solution miracle ?

Qu’est ce qu’un exosquelette?

Grâce aux avancées technologiques et à l’ingénierie humaine, des outils d’une aide considérable voient le jour régulièrement. C’est le cas par exemple de l’exosquelette, un procédé intelligent qui permet de suppléer le corps humain dans le développement de force venant des jambes.

L’exosquelette se présente sous la forme d’une “armure”, la batterie est située dans le dos de la personne, une ossature métallique enrobe les jambes et les hanches (et les bras dans certains cas). Ainsi dès que la personne doit développer de la force dans ses jambes, l’exosquelette répond à cette sollicitation en amplifiant la force produite. La personne n’est donc plus dans l’obligation de développer une force importante puisque l’exosquelette s’en charge.

Cette avancée technologique est déjà utilisée dans divers domaines :

  • Dans le milieu militaire, domaine de création du concept en 2013, les américains s’en serviraient pour porter des charges lourdes sur de longues distances, tout en proposant un blindage. Cette armure sera couplée avec des capteurs permettant de contrôler la fréquence cardiaque des soldats, leur taux d’hydratation ainsi que leur température corporelle. L’armure d’Iron Man est désormais d’actualité (nous ne savons pas si la version est volante..)
  • Dans le milieu médical, l’exosquelette sera commercialisé vers mi-2017 dans l’optique de pouvoir proposer aux personnes paralysées une solution de déplacement. Grâce à l’exosquelette, la personne paralysée pourra de nouveau se tenir debout et marcher à une allure lente (pour l’instant).
  • Dans le milieu industriel, l’exosquelette peut être utilisé comme un outil d’aide aux manutentionnaires. Grâce à cet outil, le manutentionnaire peut développer une force importante sans forcer ses capacités physiques.

Pour le moment le prix des exosquelettes fluctue en fonction du modèle et de ses capacités (entre 20 000 et 70 000€). Les avantages de cet outil sont simples: réduire la pénibilité de la manutention et le port de charges lourdes. D’après l’ambassade française en Allemagne, il y aurait actuellement en Europe 44 millions d’ouvriers touchés par des troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à leur lieu de travail, ce qui représenterait  par ailleurs un coût annuel de 240 millions d’euros. On peut facilement imaginer qu’avec des exosquelettes, il serait possible de réduire significativement le nombre d’ouvriers touchés par des TMS avec les répercutions engendrées.

Avantages et inconvénients

Points positifs de l’exosquelette :

  • facilite la manutention et le port de charges lourdes
  • soulage les articulations utilisées
  • permet de “contourner” une paralysie

Interrogations sur l’exosquelette :

  • l’exosquelette engendre-t’il un déplacement du centre de gravité avec les conséquences induites ?
  • est-ce que l’exosquelette augmente le risque de chutes ?
  • est-ce que les appuis de l’exosquelette peuvent générer des douleurs par rapport aux appuis sur les hanches ?

Point Négatifs de l’exoquelette :

  • Actuellement, la technologie développée ne permet pas de prendre un objet en dessous de 40cm de hauteur due au manque de souplesse des mécanismes
  • L’autonomie actuelle de la batterie de l’exosquelette semble trop faible (7/8h)

Pour en savoir plus :

L’approche économique des TMS

Les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) sont la première cause de maladie professionnelle reconnue et leur nombre ne cesse de s’ accroître. Quels sont les coûts pour l’entreprise? 

Les coûts directs des TMS

Ils leur sont directement imputables et à leur gestion. Il y a :

  • les cotisations accident de travail (AT) et maladie professionnelle (MP) à l’assurance maladie (compte employeur).
  • les indemnisations des absences à la charge de l’employeur versées pour les salariés malades.
  • les frais liés à la recherche et l’aménagement des postes de travail pour les personnes victimes
  • Le temps passé pour gérer les dossiers des salariés victime de TMS

Selon l’ANACT, ces coûts directs sont estimés de 100 euros à 500 euros par an et par salarié ( victime ou non de TMS)

Les coûts de régulation ou les coûts indirects

Ils sont liés aux dysfonctionnements induits par les TMS. Leur évaluation se fait avec prudence car ces coûts peuvent être mêlés à d’autres origines que les pathologies (par exemple l’absentéisme a des causes multiples). La part des TMS peut être appréciée sans pouvoir être strictement mesurée.On distingue 3 catégories de dysfonctionnements :

  • l’absentéisme et les départs
  • la perte de productivité (allure dans les gestuelles et remplacements des personnes compétentes devenues inaptes)
  • la perte de capacité de production (délais, capacité et qualité).

Selon l’ANACT, ces coûts indirects sont 2 à 7 fois plus importants que les coûts directs.

Les coûts stratégiques

Les TMS ont un impact sur la capacité de l’entreprise à mobiliser ses ressources pour gagner ou maintenir une position concurrentielle. Les coûts stratégiques ne sont pas une évaluation comptable par poste, mais ils renseignent sur les principales limites que posent les TMS aux capacités de l’entreprise.

Par exemple, la forte présence d’intérimaires en remplacement de titulaires absents pour cause en partie de TMS, a pour conséquence d’augmenter le risque sur la qualité. Les limites de capacité peuvent être sociales (risque de conflit ou d’épuisement), productives (augmentation des temps gammes liés aux restrictions), économiques (impact du sureffectif induit par les TMS sur les prix et la compétitivité), ou éthique (dégradation de l’image de l’entreprise pour ses clients ou pour son attractivité).

Pour chaque entreprise, c’est la direction, le management et les représentants du personnel qui peuvent qualifier les coûts stratégiques.

Selon l’ISEOR, les coûts cachés ( stratégiques et indirects) sont 10 à 30 fois les coûts direct soit entre 6800 euros et 11 200 euros.

Selon la CPAM des Pays de la Loire, le coût moyen d’un TMS à l’épaule pour l’entreprise est de 17 000 euros, sans compter l’arrêt de 220 jours.

Le coût moyen d’un TMS pour le canal carpien pour l’entreprise est de 12 780 euros, sans compter l’arrêt de 151 jours.

Le coût moyen d’un TMS pour la tendinite de la coiffe des rotateurs pour l’entreprise est de 52 759 euros, sans compter l’arrêt de 298 jours.

Le coût moyen d’un TMS pour une épicondylite pour l’entreprise à 18 220 euros, sans compter l’arrêt de 195 jours.

Bouger au bureau et lutter contre les TMS

L’inactivité au bureau peut provoquer des troubles musculo-squelletiques (TMS)!

Pour éviter les TMS au travail, il est important d’organiser des pauses. En effet, lorsque le regard est fixé sur un écran, par exemple, des tensions musculaires apparaissent dans le cou, immobile trop longtemps, et provoquent des cervicalgies.

Les TMS touchent principalement le cou, les épaules, le poignet et la main lorsque nous travaillons assis face à un écran.

Les chercheurs ont pu observer que ce n’est pas l’intensité de l’effort demandé aux fibres musculaires qui favorise l’apparition de ces troubles mais l’absence de pause: les fibres sont stimulées en permanence. Les questionnaires montrent également que les douleurs s’améliorent le week-end ou lorsque l’on change d’activité. Dans les cas les plus graves, ces fibres ne se relâchent plus et sont responsables de contractures et de douleurs importantes.

Le stress est également un facteur aggravant pour ces cervicalgies, car il favorise les tensions dans les muscles du cou et des épaules, ce qui conduit parfois à donner une dimension psychologique à ces troubles, qui ne suffit pas à les expliquer ou à les traiter.

De simples pauses de 5 minutes toutes les heures permettent aux fibres musculaires de se «remettre à zéro». Se lever, faire quelques pas pour changer de position peut suffire. Lorsqu’il n’est pas possible de faire de vraies pauses, il faut penser à modifier sa posture de travail: travailler debout, orienter différemment l’écran pour changer la position des yeux, du cou et des épaules ou encore alterner les mouvements des bras en utilisant la souris et les raccourcis clavier.

Les femmes très touchées par les TMS !

La MSA a présenté récemment quelques chiffres sur les risques professionnels des travailleuses agricoles :

Les femmes sont moins fréquemment touchées par les accidents du travail avec 25 accidents pour 1.000 assurés contre 45 chez les hommes. Elles sont également moins concernées par les accidents mortels (mois de 7 %). Et ces décès sont liés à des contacts avec les animaux et les machines.Les accidents des agricultrices sont surtout fréquents en élevages laitiers bovins, en particulier au moment de la traite, et dans les élevages équins.

En revanche, elles sont plus exposées que les hommes aux maladies professionnelles (48 % du total).Les agricultrices représentent 40 % des victimes alors qu’elles ne sont que 29 % des effectifs des non-salariés agricoles. Dans trois quarts des cas, il s‘agit d’affections péri-articulaires dues à des gestes et postures (TMS). Une majorité de ces agricultrices sont atteintes par le syndrome du canal carpien (49 %), l’épaule douloureuse (20 %), les épicondylites ou tendinite (7 %). Encore une fois, l’activité laitière est la plus représentée. Chez les salariées agricoles, les TMS sont aussi majoritaires dans les déclarations de maladies professionnelles. Mais les secteurs d’activité touchés sont différents : il s’agit d’abord de la vigne et des cultures spécialisées.

En savoir plus sur les TMS dans l’agriculture :

http://references-sante-securite.msa.fr/files/SST/SST_1200049542281_TMS.pdf

Comment soigner une contracture ?

1) Consulter un médecin :

Avant de chercher à soigner une contracture par ses propres moyens, vous devez faire un diagnostic. En effet, il faut s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un problème grave et qu’ il n’existe aucune lésion musculaire.

2 ) Les traitements classiques :

Les médecins peuvent prescrire:

  • du repos
  • des myorelaxants
  • des anti-inflammatoires
  • des antalgiques
  • des semelles correctrices
  • des séances avec un kinésithérapeute.

3) Les gestes simples :

Au moment même où surgit la contracture, il est possible de réagir rapidement :

  • Appliquer de la chaleur sur la zone ( compresse chaude, une bouillotte) sur la région contracturée pendant environ une demi-heure.
  • Masser doucement le muscle contracté avec des huiles essentielles diluées dans une base neutre.

Vous pouvez par exemple mélanger quelques gouttes d’huiles essentielles ( estragon, gaulthérie) avec de l’huile végétale de Macadamia. Vous pouvez l’appliquer jusqu’à cinq fois par jour en massages doux sur la zone contractée.

4) Consulter un spécialiste :

Une fois le diagnostic posé avec la certitude qu’aucune lésion grave n’est à déplorer, il est fortement recommandé de se rendre chez :

  • un ostéopathe ;
  • un étiopathe ;
  • ou un chiropracteur.

En effet, ces thérapeutes seront presque les seuls à pouvoir résoudre la cause :

  • si la contracture musculaire initiale a eu lieu au niveau lombaire, les liens étroits qui existent entre les structures dorsales peuvent avoir répercuté la tension au niveau du cou, avoir « verrouillé » des vertèbres ou entraîner des problèmes digestifs, entre autres ;
  • seuls les thérapeutes holistiques tels que les ostéopathes feront le lien entre ces différents symptômes et sauront remonter à l’origine des différents troubles.

Une seule séance suffit parfois, mais plusieurs sont nécessaires lorsque de nombreuses compensations se sont mises en place au fil du temps.

5) Faire du sport et avoir une hygiène de vie

Pour éviter les récidives, et s’il s’agit de l’origine du problème, il est conseillé de muscler son dos.

Il faut également faire des échauffements avant tout exercice physique.

Vous ne devez pas oublier les étirements après chaque effort.

N’oubliez pas de vous hydrater tout au long de la journée

Sources : http://douleurs-musculaires.comprendrechoisir.com/comprendre/soigner-contracture

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/douleur-musculaire/articles/11665-contracture-musculaire.htm

Charges lombales et survenue de lombalgie

Une étude prouve la relation des charges lombales cumulées avec la survenue de lombalgie!

Les expositions physiques pendant le travail (vibrations, charges lourdes, positions diverses, torsions…) sont considérées comme des facteurs de risque de la lombalgie.

L’objectif de la présente étude prospective était d’examiner la relation des charges lombales cumulées avec la survenue de lombalgie et de comparer l’association de cette mesure de la charge mécanique à des mesures d’exposition utilisées précédemment.

La charge physique au travail a été évaluée par vidéo-observations et mesures de force. Ces mesures ont été utilisées pour calculer les charges lombales cumulées (CLC).
Un suivi de 3 ans a été mené pour évaluer la fréquence de survenue de lombalgies.

Les charges lombales cumulées sont un important facteur de risque de la lombalgie, avec un odds-ratio de 2,06.

Source : http://www.actukine.com/Les-contraintes-cumulees-dans-la-lombalgie-comme-facteur-de-risque-une-etude-de-cohorte-prospective_a3365.html?TOKEN_RETURN

Comment garder un corps en bonne santé

Comment garder un corps en bonne santé avec une posture statique durant la journée ?

Malheureusement, nous sommes de plus en plus confrontés à des postes sédentaires face à son ordinateur avec une cadence de plus en plus intense. Mais il existe des solutions pour éviter les troubles musculo-squelettiques (TMS) au travail. En effet, garder un corps en bonne santé, en travaillant assis, c’est possible.

La posture :

  • Se tenir droit
  • Maintenir le regard incliné vers le bas (vers l’ordinateur) sans incliner le cou
  • Soutenir le dos par le fauteuil en respectant sa courbure naturelle
  • Avoir les coudes fléchis à angle droit, les avant-bras à l’horizontale et les cuisses aussi
  • Poser les pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pied.

Le rythme de travail :

  • Alterner les tâches afin de diversifier sa posture

Des outils adaptés :

  • Le fauteuil doit être réglable (hauteur de siège, dossier, appuie-bras) => Il offre un soutien lombaire et il permet aux bras de se reposer, les épaules doivent être détendues.
  • Le bureau doit être modulable et à hauteur des coudes
  • Les objets les plus utilisés doivent être à portée de mains sur le bureau.
  • Un postes de travail assis/debout est de plus en plus tendance

Des étirements :

  • Le corps prévient l’inconfort d’une position et de la fatigue engendrée. En effet, lorsque nous travaillons trop longtemps dans la même position, notre corps nous pousse à nous étirer, à nous lever.
  • Chaque étirement ne prend que 10 secondes.
  • Ecouter votre corps, l’apparition d’une douleur est un signe que la posture stresse le corps

Syndrome du canal carpien

Female patient at orthopedic doctor medical exam for wrist injur

Etes-vous sujet au syndrome du canal carpien ?

Il existe des facteurs de risque et favorisant le syndrome du canal carpien :

  • Maladie (diabète, arthrite, goutte, obésité…)
  • Modification hormonale (grossesse, ménopause, contraception)
  • Métier comportant des risques (gestes répétitifs, froid, vibrations, préhension serré, position non naturel de la main, poste non ergonomique…)
  • Anatomie du poignet (poignet fin, plus de risque de compression)
  • Blessure (fracture du poignet peut provoquer une inflammation chronique des tendons)
  • Les caractéristiques personnelles (âge, sexe, prédisposition génétique…)

Certains métiers sont plus sujet à ce TMS, ci-dessous les résultats d’une enquête des pays de la loire sur le syndrôme du canal carpien (SCC) en collaboration avec l’INVS et l’université d’Angers :

facteur, risque, tms, syndrome, canal carpien, maladie, modification hormonale, gestes, répétitifs, vibration, ergonomie, travail, poignet, tendon, métier, SCC, chiffres, 2012, 2013

Source :La surveillance épidémiologique des troubles musculo-squelettiques dans les Pays de la Loire

Donc, tous les métiers nécessitant des mouvements répétitifs, de plier et déplier les poignets et les doigts, l’utilisation excessive d’outils à main vibratoires sont des métiers à risques. Par exemple, les caissières, les coiffeurs, les boulangers, les ouvriers du domaine industriel, les personnes utilisant la souris d’ordinateurs, les chauffeurs, les salariés du batiment….

Regardez cette vidéo pour en savoir plus :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-soigner-le-syndrome-du-canal-carpien-736.asp?1=1

Syndrome du canal carpien

Qu’est ce que le syndrome du canal carpien ?

Définition

Le syndrome du canal carpien est un trouble de la main et du poignet. La compression du nerf médian situé dans la paume de la main provoque des engourdissements, des fourmillements dans les doigts et une diminution de la force musculaire. Cela est du au ralentissement du passage de l’influx nerveux. En effet, le nerf médian transmet les signaux par lesquels le cerveau contrôle les mouvements des doigts et des mains ainsi que l’information sur la température, la douleur et les sensations tactiles.

Je vous propose de découvrir une vidéo afin de mieux visualiser le syndrome du canal carpien :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-soigner-le-syndrome-du-canal-carpien-736.asp?1=1#

Quelques chiffres

Ce trouble musculo-squelettique touche plus de femmes (11 %) que d’hommes (3.5%). Les risques augmente avec l’âge, c’est vers la cinquantaine que nous sommes plus susceptibles d’être touché. Les symptômes s’intensifient avec le temps.

Il représente à lui seul, la moitié des TMS en entreprise.

Ce TMS représente l’une des premières causes d’intervention chirurgicale en France. Il y a environ 80 000 opérationspar an.

Cependant, selon l’INVS (Institut de veille sanitaire) : « le taux de croissance des TMS de l’épaule entre 2004 et 2007 a été plus élevé (+ 34 %) que celui des TMS de la région des poignet, mains et doigts (+ 18 %). »

Selon la commission d’évaluation présidée par le magistrat de la Cour des comptes Noël Diricq : « le syndrome du canal carpien coûterait 24 millions d’euros. »

Pour en savoir plus :

http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_musculosquelettiques_main_poignet_pm

Contractures au dos, un signal ?

Les contractures au dos dos sont un des principaux motifs de consultation médicale

La contracture musculaire est une douleur correspondant à signal d’alarme et un système de défense.

Une contraction musculaire aura tendance à entraîner des douleurs aux autres muscles, car chaque structure est étroitement liée aux autres.

Elle entraîne une perte de mobilité que les autres éléments chercheront à compenser en se contractant eux aussi.

Les contractions peuvent apparaître dans diverses circonstances :

  • Posture prolongée inadaptée
  • Assis le dos courbé, les trapèzes tendus
  • Un « faux mouvement » que les muscles vont chercher à rattraper en se contractant brutalement
  • Des gestes répétitifs, le port de charges

Certaines personnes sont plus sujettes aux contractures du dos. En effet, les personnes :

  • Peu musclées du dos
  • Portant de lourdes charges
  • Fatiguées chez qui le défaut de tonus musculaire peut entraîner des tensions inadaptées
  • Nerveuses qui, à l’inverse, auront un tonus musculaire excessif.

Source : http://douleurs-musculaires.comprendrechoisir.com/comprendre/contracture-du-dos

Mauvaise prise en charge des TMS

Un dysfonctionnement pointé par la cour des comptes

La Cour des comptes présente des dysfonctionnements de la prise en charge des troubles musculo-squelettiques (TMS).

En 2010, les TMS étaient à l’origine de 85% des maladies reconnues mais ne représentaient que 44% des indemnisations des maladies professionnelles et seulement 14% des dépenses totales.

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes relève un système de reconnaissance trop souple.

Le tableau 57 des maladies professionnelles, concernant les affections péri-articulaires est le plus important mais paradoxalement c’est également celui dont les conditions sont le moins précisément définies.

En comparant les données au niveau européen, le rapport de la Cour des comptes souligne que la France est, avec l’Espagne, le pays européen où la part des TMS dans l’ensemble des maladies professionnelles reconnues est la plus importante (plus de 75 %).

La branche a récemment procédé à une redéfinition partielle des conditions du bénéfice de l’indemnisation, notamment dans le cadre du décret du 17 octobre 2011 relatif aux TMS de l’épaule. La Cour des comptes préconise d’étendre cette réforme aux autres TMS : coude, poignet, main, doigt et genou.

Pourtant, rien dans l’exposition à la globalisation, le degré de développement économique ou l’intensification du travail ne paraît pouvoir expliquer de tels écarts. Pour la direction générale du travail, le positionnement relatif de la France en ce domaine résulte à la fois des différences de critères de reconnaissance, de l’importance relative des présomptions d’origine professionnelle, des écarts d’attractivité des systèmes d’indemnisation et de la diversité des pratiques d’instruction en vigueur dans les États européens.

Le rapport préconise donc de préciser les conditions de reconnaissance dans le cadre du tableau 57, ce qui permettrait de remédier à la variabilité importante du nombre de reconnaissances constatées entre les différentes caisses d’assurance maladie d’une part et de désengorger le dispositif de reconnaissance d’autre part.

Concernant les risques psychosociaux (RPS), la Cour des comptes s’étonne des difficultés encore existantes dans l’identification précise de ce risque en termes de sinistralité avérée et rappelle que la prévention en matière des accidents de travail et de maladies professionnelles doit être considérée comme un investissement et reposer sur des analyses objectives et méthodologiquement aussi rigoureuses que possible.

Source : http://www.editions-tissot.fr/actualite/droit-du-travail-article.aspx?secteur=ST&id_art=4638&titre=Les+dysfonctionnements+de+la+prise+en+charge+des+TMS+point%C3%A9s+par+la+Cour+des+comptes

http://www.juritravail.com/Actualite/zoom-sur-le-document-unique-d-evaluation-des-risques-professionnels/Id/45181