Fatigue visuelle au travail : un sujet de santé global

La fatigue visuelle est une thématique peu abordée en entreprise et pourtant les collaborateurs y sont de plus en plus exposés. L’utilisation des écrans dans le domaine professionnel est en nette progression depuis quelques années déjà et l’essor du télétravail vient renforcer cette tendance.

Cette dernière nous amène à considérer la fatigue visuelle comme un sujet d’entreprise bien qu’elle ne puisse être rattachée qu’à l’utilisation des écrans.

Zoom sur cette problématique multifactorielle et sur notre manière de l’appréhender.

LA PLACE DE L’INFORMATIQUE DANS LE DOMAINE PROFESSIONNEL

Écrans de communication, ordinateurs, téléphones portables… ils sont devenus des éléments incontournables de notre environnement de travail.

Ainsi, en France en 2019, 79% des salariés utilisaient l’informatique dans leur travail (contre 71% en 2013 et 60% en 2005). Dans cette population, dirigeants, cadres, fonctions RH et fonction support sont évidemment les plus concernés. Autre constat tout aussi intéressant et un peu plus surprenant : l’usage des écrans progressent chez les employés de commerce et de services ainsi que chez les ouvriers. [1]

Bien évidement on ne peut pas faire l’impasse sur le COVID qui a largement favorisé la pratique du télétravail, dont on ne connait pas encore tout à fait les chiffres.

LA FATIGUE VISUELLE : UN SUJET DE SANTÉ GLOBALE

De toute évidence, la fatigue visuelle est abordée sous l’angle des TMS et comme certains d’entre vous le savent déjà, pour notre équipe Néholys, les TMS : c’est une affaire de santé globale.

S’il existe un lien évident entre l’utilisation des écrans et la vue, il est réducteur car la fatigue visuelle est multifactorielle. Elle peut notamment s’expliquer par une faiblesse du foie, des troubles hormonaux, des troubles circulatoires, le tabac, certaines pathologies comme le diabète, des carences nutritionnelles…

SOMMES-NOUS TOUS CONCERNÉS ?

Parce-que nous tenons à la prévention : OUI !

Et tout particulièrement si vous et/ou vos collaborateurs, collègues, ressentez :

  • Différentes gênes au niveau oculaire : irritations, démangeaisons, yeux secs, rouges, sensation de lourdeur.

  • Ainsi que des gênes au niveau visuel : un champ visuel réduit, difficulté à distinguer les objets éloignés, vue double, difficulté à supporter la lumière.

LES CONSÉQUENCES DE LA FATIGUE VISUELLE PASSENT SOUVENT INAPERÇUES

Les causes de la fatigue visuelle sont assez faciles à déterminer, en revanche, les conséquences sont un peu plus difficiles à repérer. La vue permet d’analyser le monde qui vous entoure et aussi de le mémoriser. La fatigue visuelle peut donc se répercuter sur votre concentration et sur votre capacité à intégrer les informations.

L’ATELIER « FATIGUE OCULAIRE : COMMENT L’ACCOMPAGNER ? »

La bonne nouvelle c’est que l’œil est innervé par 6 muscles qui nous permettent de diriger la vue et par définition, nous pouvons le muscler. C’est, entre autre, ce que nous vous proposons de découvrir dans l’atelier « Fatigue visuelle : comment l’accompagner ? ». Nous aborderons aussi les questions d’alimentation, d’oxygénation, d’hydratation, de soins externes, etc… Un atelier particulièrement bénéfique aux collaborateurs qui travaillent exclusivement sur écrans.

 


 

Sources :

[1] – https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/59a5f946a323ee54b63ba76a1c0bed63/Dares-Analyses_Les%20conditions%20de%20travail%20en%202019%2C%20avant%20la%20crise%20sanitaire2.pdf

Carolane Poulard, assistante sociale du travail et naturopathe.

L’exosquelette, la clef contre les TMS ?

exosquelette

À l’heure actuelle, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des solutions matérielles pour soulager le travail de leurs opérateurs. Toutes ces solutions sont de véritables avancées sur le sujet de la réduction de la pénibilité de certaines tâches liées à la manutention manuelle.

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TMS, quelles sont les causes ?

Portrait of a wounded sportsman

Les TMS sont souvent le résultat de la combinaison de multiples causes :

  • Les facteurs biomécaniques, c’est-à-dire, la sur-sollicitation des articulations et du dos. Cela correspond également aux gestes répétitifs, des efforts excessifs, des mouvements articulaires extrêmes, des postures prolongées…
  • Les facteurs physiologiques comme le froid, les vibrations… Ils sont également liés à chaque individu. Par exemple, l’âge, le sexe, l’état de santé…
  • Les facteurs organisationnels sont liés à l’organisation et à l’environnement de travail. C’est la conséquence de situations de travail défavorables provoquant une augmentation du risque. Cela peut être dû à un manque d’espace, une organisation du poste inadapté, un travail monotone, à des variabilités de charge de travail…
  • Les facteurs psychosociaux correspondant à la façon dont le travail est perçu par le salarié. Par exemple, le désintérêt pour son travail, la tension engendrée par la pression du temps ou de la charge de travail, le manque de reconnaissance, la dégradation de l’ambiance de travail, l’avenir professionnel…