La valeur du bien-être en entreprise

De nos jours, de nombreuses entreprises s’accordent pour dire que la place du bien-être est une composante essentielle pour la réussite. En effet, différents types de postes sont créés pour permettre aux collaborateurs d’évoluer dans un environnement où il fait bon vivre. C’est le cas par exemple des “Chief Happiness Officer” (un métier tout droit venu des Etats-Unis qui consiste à organiser des moments de convivialité entre collaborateurs), ou des “Happiness Managers” (un métier tout droit venu des Etats-Unis également, qui consiste à veiller à ce que chacun soit heureux au travail).

Affecter un poste pour s’assurer du bonheur de ses collaborateurs traduit le fait qu’être heureux au travail est une composante essentielle du travail. Que ce soit aujourd’hui ou demain il faut désormais composer avec cette notion.

Différentes étude réussissent à chiffrer l’intérêt que peut avoir une entreprise à s’assurer de la bonne Qualité de Vie au Travail (QVT) de ses salariés.

C’est le cas notamment de l’étude menée par trois chercheurs de l’université de Warwick en Angleterre. Un panel de 700 personnes (divisé en 2 groupes) s’est livré à une expérience. Il a été demandé au premier groupe de se replonger dans leurs mauvais souvenirs et de se remémorer leurs scènes de ménage ou leurs deuils récents. Aux autres ont été servi des chocolats. Ils ont également eu droit à une projection de clips humoristiques. Puis, les deux groupes ont été réunis et soumis au même examen de mathématiques chronométré.

Non seulement les participants qui étaient en joie ont fini le test avant les attristés, mais en plus, leurs réponses étaient plus justes. Une performance supérieure de 10 à 12% par rapport aux autres.

Ce résultat, plusieurs grandes entreprises comme Apple, Google, Amazon, Facebook ou Microsoft l’ont compris il y a longtemps. C’est pourquoi ils s’attachent à proposer un environnement sain, plaisant et amusant à leurs salariés,  dans l’idée d’éviter toutes perturbations liées à des sentiments négatifs.

Dans la même catégorie, une étude anglaise (encore une!) a cherché à calculer l’impact de l’amélioration de la QVT sur la productivité de l’entreprise et les résultats sont sans équivoque. En effet, chaque année, la Grande-Bretagne observe une perte de productivité estimée à 57 millions de £ivres sterling (66,541 Millions d’€uros) due à une mauvaise santé de ses salariés et un manque de bien-être au travail. Cette valeur équivaut environ à 23,5 jours d’arrêt par employé(et par an). En écho à cette valeur, il a été constaté que les entreprises qui mettent en avant le bien-être au travail ont permis une diminution de l’absentéisme et du présentéisme de façon conséquente et une augmentation significative de la productivité.

Le terme “bien-être en entreprise” fleuri donc ces derniers temps. Peu importe que ce soit via la création de nouvelles professions, ou par la prise en considération de la part de l’employeur de l’importance du bien-être de ses salariés. Il sera bientôt pointé du doigt le fait d’aller travailler dans une entreprise où il ne fait pas bon travailler parce que l’ambiance y est mauvaise ou parce que tout le monde ne fait que se croiser sans prendre le temps d’échanger et de se découvrir.

Selon plusieurs études menées par le MIT et Harvard, les salariés heureux sont deux fois moins malades, six fois moins absents, neuf fois plus loyaux, 31% plus productifs et 55% plus créatifs. Les statistiques donnent envie de se lancer dans la démarche.

Depuis qu’il existe des outils efficaces comme la plate-forme Weview permettant d’évaluer la QVT au sein d’une entreprise et d’avoir des préconisations de la part de spécialistes pour améliorer la QVT, ça vaut le coup d’essayer, vous ne trouvez pas ?

Sources :

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