Pourquoi et comment jeûner ?

Suite à notre photo de lundi, il nous est paru logique de vous parler un peu du jeûne. Pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur les réseaux sociaux : cette semaine nous sommes une poignée de l’équipe Néholys/Weview à s’y essayer.On vous fera un retour d’expérience en fin de semaine !

Pourquoi faire un jeûne ?

Même en observant une bonne hygiène alimentaire, nous produisons des toxines. Notre corps se rénove en permanence : ainsi l’activité intensive de nos milliards de cellules génère obligatoirement des toxines.Les organes et les tissus sont de plus en plus saturés de déchets et les émonctoires (foie, intestin, vésicule biliaire, reins, peau et poumons) ne peuvent plus réaliser correctement leur travail d’élimination. Le corps est dépassé dans sa capacité de rétablir l’équilibre (homéostasie). Par conséquent, l’organisme s’encrasse de façon générale et se surcharge en toxines entraînant fatigue chronique, perte de vitalité, défenses immunitaires affaiblies…Le jeûne, en s’abstenant d’ingérer toute nourriture solide, permet l’absence de digestion. En économisant la fonction d’assimilation digestive, qui est coûteuse en énergie, toutes les forces vitales de l’organisme sont détournées vers la fonction d’élimination et de régénération. À travers cette période de nettoyage organique, il lui est donné l’occasion de déposer bien des « bagages » inutiles.Il existe différents types de jeûnes, mais nous allons seulement vous parler de trois d’entre eux.

Quels types de jeûnes ?

Peu importe le type que l’on choisi, il est important de savoir que ça se prépare ! On n’entre pas en jeûne du jour au lendemain. Pour l’hydrique et le sec il faut idéalement modifier son alimentation les jours précédents en retirant progressivement les produits d’origine animale (viande, lait…), les stimulants (café, alcool, produits riche en sucre, …), ainsi que les mauvaises graisses et les céréales. De même, il est important de ne pas rompre son jeûne de façon trop brutale. N ’allez pas manger un hamburger en guise de premier repas ! Privilégiez la méthode douce avec des produits simples à digérer et de petites portions (fruits de saison, légumes…).

1. Le jeûne intermittent

Sûrement la forme la plus “facilement” réalisable, mais il ne s’agira pas forcement d’une balade de santé pour tout le monde….Faire un jeûne intermittent c’est simplement jeûner “à moitié”. Au lieu d’enchaîner des journées entières sans manger, l’intermittent permet d’alterner des périodes de jeûne avec des périodes de prise alimentaire normale au cours d’une journée de 24h.Le plus courant est de découper sa journée selon le rapport suivant : 16h – 8h. Autrement dit : je vais jeûner 16 heures et m’autoriser à manger durant 8 h. Cela revient par exemple à sauter le petit déjeuner.Exemple : Aujourd’hui j’arrête de manger à 20h. Le lendemain je ne mange pas avant midi puis j’organise mes repas jusqu’à 20 h et j’arrête à nouveau de manger après.Les bienfaits du jeûne intermittent sont multiples, on pourrait dire qu’il vise à purifier la globalité du corps et à améliorer l’ensemble de ses fonctions.Concernant le nombre de jours possibles pour faire un jeûne intermittent, sachez qu’il n’y a pas vraiment de règle. Cela dépendra de votre motivation, de votre tolérance au jeûne et de vos contraintes professionnelles/familiales.

2. Le jeûne hydrique

Contrairement au jeûne sec, ici, vous pouvez (et devez) boire de l’eau tout au long de la journée. Autrement dit vous arrêtez de manger, mais vous continuez de boire.Il y a plusieurs façons de l’aborder : vous pouvez le faire dans les règles de l’art et ne boire que de l’eau ou bien ajouter d’autres liquides comme des jus, des bouillons de légumes ou encore des tisanes. Il est important de comprendre qu’il n’y a pas de réponse universelle et que cela dépend uniquement de vous et de la situation dans laquelle vous êtes.La première chose à savoir est que les 3 premiers jours sont les plus durs. Une fois ce cap passé vous ressentirez beaucoup moins la sensation de faim et de fatigue et commencerez à vous sentir beaucoup mieux.Il n’y a pas de durée minimum du jeûne hydrique et à l’image de l’intermittent : le faire ne serait-ce que 24h apporte déjà des bénéfices.

3. Le jeûne sec

Beaucoup plus extrême, il est comme son nom l’indique un jeûne ou l’on ne consomme ni aliments solides ni liquides. Il permet de drainer le corps plus en profondeur et plus rapidement que l’hydrique, car comme vous ne consommez pas de liquide votre corps doit déclencher certains mécanismes compensatoires plus vite.De par sa difficulté, ce type de jeûne s’adresse principalement à un public averti qui a déjà l’habitude de jeûner et qui cherche à drainer son organisme avec un nettoyage plus en profondeur. Il n’est pas recommandé de le faire sur une longue période.Le jeûne sec peut aussi être intégré à un jeûne hydrique en faisant par exemple : 1er jour en hydrique, 2eme jour en sec, 3eme jour en hydrique. Sans oublier les jours de préparation en amont et de sortie de jeûne à la fin.Pour conclure, nous vous conseillons de bien vous renseigner avant de vous lancer dans l’aventure. Prenez aussi conseil auprès d’un professionnel comme un naturopathe pour vérifier que vous n’ayez pas de contre-indications majeures.Prenez soin de vous !Sources :

[Conseil] Pourquoi manger de saison ?

Une alimentation saine rime avec fruits et légumes de saison.

Avec la mondialisation, les fruits et les légumes il est possible de manger des fruits et des légumes de saison, hors saison. Seulement ce n’est pas forcément bon ni pour notre santé, ni pour l’environnement. Ce qui est intéressant c’est de manger de saison et local le plus que possible, et ce, pour de multiples raisons :

C’est bon pour la santé !

La nature est plutôt bien faite, elle nous offre tout ce dont nous avons besoin au bon moment. En hiver, c’est la saison des fruits et légumes riches en calories et en vitamines, un apport idéal pour notre corps car c’est une saison où notre organisme a besoin de plus de nutriments. A contrario, l’été est synonyme de chaleur et de déshydratation. Bonne nouvelle, c’est la saison des fruits et des légumes regorgeants d’eau comme le melon, la pastèque ou encore la tomate. Selon l’ayurvéda, une médecine traditionnelle indienne, notre corps aurait besoin de varier son alimentation au cours des saisons. En effet, il semblerait qu’avoir une alimentation saine, équilibrée et adaptée aux saisons, renforcerait notre système immunitaire.

Les fruits et les légumes de saison sont récoltés à maturité et peuvent ainsi être consommés rapidement. Ils sont donc riches en vitamines et en minéraux, contrairement à ceux récoltés et importés de loin. En passant du temps dans les transports, ces derniers perdent en valeur énergétique.

C’est bon pour la planète

Manger de saison permet également de préserver l’environnement. Les sols par exemple, ne sont pas pollués par des produits chimiques pour combler le manque de soleil, de pluie ou de nutriments dans les terres. Les fruits et légumes de saison permettent de réduire les temps de transports et donc la pollution et l’émission de gaz à effet de serre.

C’est bon pour le porte-monnaie

Les fruits et légumes de saison sont moins chers ! Moins de transport, moins de taxes, moins d’intermédiaires, moins d’efforts de culture (serre, pesticides…). En mangeant local vous ferez également du bien à vos économies !

Pour se faire plaisir, tout simplement !

Les fruits et légumes de saison permettent de varier les plaisirs à table. Manger de saison c’est aussi éviter les répétitions tout au long de l’année. On ne s’ennuie pas car à chaque saison on redécouvre ou revisite les recettes que l’on aime…

Bonus, un calendrier complet des fruits et légumes de saison :

Sources :

  • « Pourquoi manger des fruits et légumes de saison ? » – SoHealthy
  • « Pourquoi manger des fruits et légumes de saison ? » – MesBienfaits

[Conseil] Les bienfaits de l’Ail des ours

Où en trouver ?

L’ail des ours (ou ail sauvage) pousse en abondance en début de saison du printemps dans la plupart des forêts d’Europe. On le retrouve dans la plupart des sols à condition que ces derniers soient humides. Dans la partie nord de la France, en particulier dans les forêts anciennes, on retrouve souvent l’ail des ours associé aux jacinthes.

10 raisons de consommer de l’ail des ours

  1. C’est à la fois un légume, un condiment et un médicament.
  2. L’ail des ours est plus riche en vitamines C qu’une orange ! C’est d’ailleurs l’une des plantes européennes comestibles qui en contiennent le plus.
  3. Il contient aussi du soufre, du silicium, du fer, du manganèse, du zinc … et d’autres vitamines B1, B2 et E.
  4. C’est un stimulant général de l’organisme.
  5. C’est un vermifuge (élimine les parasites intestinaux) tout comme l’ail commun.
  6. Son action dépurative permet d’éliminer les toxines de l’organisme. C’est notamment un chélateur des métaux lourds grâce aux composés soufrés qu’il contient. Ils rendent le mercure et le plomb solubles dans l’eau facilitant ainsi leur élimination de l’organisme.
  7. C’est un antiseptique et antibiotique général grâce à la molécule d’alliine qu’il contient. Il désinfecte l’intestin.
  8. Il a un effet hypotenseur et diminue le taux de cholestérol.
  9. Il a un effet fluidifiant qui permet de lutter contre les thromboses. Attention aux personnes qui prennent des traitements pour les troubles de la coagulation.
  10. Il pourrait aussi avoir une action hypoglycémiante et amincissante.

Comment le consommer ?

En cuisine

Pour l’utiliser en cuisine dans des recettes et garder ses propriétés intactes, il est important de le consommer frais et non cuit. En effet, en le faisant chauffer ou frire, les vitamines de l’ail des ours se volatilisent mais également son goût. Idéalement l’ail des ours doit donc être haché peu de temps avant la consommation et ajouté à un plat en fin de préparation.

Il est souvent utilisé pour la confection de pesto. Mais également dans des soupes, des salades fraîches, des omelettes ou encore pour assaisonner des pâtes !

En homéopathie

L’ail des ours existe en homéopathie sous le nom de « ALLIUM URSINUM 9CH ». Il est connu pour ses propriétés contre les douleurs d’estomac et la digestion difficile, mais aussi pour les cas de coliques.

En phytothérapie

En phytothérapie on retrouve l’ail des ours sous forme de teinture mère, à prendre en gouttes pour lutter contre les problèmes de peau, mais aussi pour favoriser la digestion et le transit.

Sources : 

[Conseil] Sève de bouleau : votre allié au printemps !

En cette période printanière, on entend souvent parler de la sève de bouleau, mais de quoi s’agit-il ?

La sève de bouleau

Comme son nom l’indique, il s’agit de la sève de bouleau extraite directement de l’arbre au printemps. Elle est aussi appelée eau de bouleau. Il ne faut pas confondre avec le jus de bouleau qui est le résultat de la décoction de feuilles. Le jus est drainant, mais si vous voulez de la vitalité tournez-vous plutôt vers la sève ! Cette dernière circule dans l’arbre pour alimenter les bourgeons, elle se consomme brute telle qu’elle se trouve dans l’arbre. Préférez la sève de bouleau donc pour les vitamines et en sachet sous vide pour éviter la pasteurisation qui l’appauvrit en vitamines.

En cure, il est conseillé d’en boire un verre de 15 cL à jeun chaque jour pendant 3 semaines.

La récolte

La récolte ne dure que quelques semaines par an en mars/avril, il ne faut donc pas louper le créneau aux prémisses du printemps ! La sève est récoltée tous les matins à la fraîche. Généralement, on fait un petit trou de 6 mm de diamètre dans l’écorce et on relie l’arbre à un bidon par un petit tuyau alimentaire. En fin de récolte le trou est rebouché avec une cheville et de l’argile.

Cette méthode est respectueuse des arbres et ne les fatigue pas. En effet le bouleau fait monter autant de sève qu’il en a besoin, un peu comme une mère allaitante qui adapte sa lactation en fonction de l’appétit de son bébé.

Soyez vigilant car certains récoltants en Finlande, dans les Pyrénées ou encore dans les Alpes mettent en place des méthodes de récolte industrialisées. Ils équipent leurs forêts de tuyaux d’arbre en arbre reliés à une machine de pompage : la sève est aspirée. Ces techniques sont moins respectueuses de l’arbre et peuvent offrir une sève appauvrie en vitalité et qualité.

Les bienfaits

La sève de bouleau est un véritable cure de jouvence. Ce liquide regorge, entre autres, de vitamines : A, E, D3, C, B1, B2, B3, d’anti-oxydants, d’oligo-éléments, d’acides aminés, de minéraux, de calcium, mais aussi de magnésium, de potassium, de sélénium…

Le plein d’énergie

Son cocktail de minéraux et sa teneur faible en hydrates de carbone font de la sève de bouleau un liquide reminéralisant. Le calcium aide à maintenir des os solides, le magnésium permet d’éviter les coups de pompe, le sélénium préserve nos artères des méfaits du mauvais cholestérol. Sans compter qu’il combat aussi le stress oxydatif, responsable du vieillissement prématuré des cellules.

La bonne humeur

La sève de bouleau n’a pas qu’un impact sur notre santé physique, il influence également notre santé mentale. Le magnésium et le lithium participent à réguler notre humeur. La vitamine C, peut quant à elle jouer un rôle sur le stress. De quoi retrouver un peu plus de sérénité dans notre quotidien.

Le coup de pouce minceur naturel

Très peu calorique et doté d’une action drainante, la sève de bouleau chasse les toxines accumulées durant l’hiver. Son effet diurétique sur les reins, le foie et le pancréas permet d’éliminer les résidus et autres déchets acides de l’organisme. Ainsi elle combat la rétention d’eau et a des effets visibles sur la qualité de la peau et même sur l’aspect de la cellulite.

Chevelure de rêve et une peau éclatante

Enfin, la sève de bouleau peut servir comme lotion capillaire sans rinçage. Elle est donc parfaite pour traiter les problèmes du cuir chevelu comme les pellicules ou la chute des cheveux. Sur la peau, elle fait des miracles pour uniformiser le teint et cicatriser les petites plaies superficielles.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire : on se met au bouleau !

[Conseil] Prendre soin de son corps en hiver

Ce n’est pas parce que c’est l’hiver qu’il faut délaisser son corps ! Nous vous avons donc concocté une petite infographie afin vous donner trois astuces pour prévenir certains désagréments hivernaux !

Hydratez-vous !

Pour garder notre corps en bonne santé, préservons le en lui offrant l’eau nécessaire. De nombreuses sources de déshydratation sont présentes l’hiver notamment le chauffage et l’on perd malgré tout beaucoup d’eau. Notre corps a besoin de 1,5L d’eau par jour quelle que soit la saison. Ce manque d’hydratation fatigue notre organisme par l’accumulation des toxines qui ne peuvent être évacuées. Alors, même l’hiver buvez de l’eau ! À adapter selon les tempéraments : on choisira plutôt de l’eau chaude pour les tempéraments frileux (ils se reconnaîtront, ils sont toujours bien couverts et sont du genre à mettre un gilet en plus le soir ou à monter le chauffage..). Pour les tempéraments réchauffés on préfèrera de l’eau tempérée.

Bien mastiquer pour bien digérer

Une bonne santé passe également par une bonne digestion. Pour cela, rien de tel que prendre le temps de bien mastiquer et manger dans le calme !

Une mauvaise mastication peut entrainer la fatigue de l’organisme, des douleurs d’estomac et même des douleurs cervicales (et oui !). Alors mâchez, car le travail que vous ne faites pas par la mastication, c’est le reste de votre système digestif qui devra compenser tant bien que mal et notamment l’estomac. Une mauvaise digestion c’est moins d’éléments nutritifs et ce sont eux qui garantissent un corps en pleine santé !

Chouchoutez vos globules blancs

L’hiver c’est également l’occasion de faire plein de vitamine D. Ces vitamines activent des globules blancs (lymphocytes T) nécessaires pour fabriquer des anticorps et détruire les microbes. Vous l’aurez compris : en soignant vos globules blancs vous pouvez lutter plus sereinement contre les virus particulièrement virulent de l’hiver. Où peut-on trouver de la vitamine D ? Dans l’alimentation ! On en trouve surtout dans les poissons gras : foie de morue et son huile, harengs fumés, maquereaux, sardines, anchois… à vos assiettes !

Prenez soin de vous !

[Conseil] Hydratation et corps humain

Hydratez-vous ! En périodes chaudes, on pense que l’hydratation ne concerne que principalement les enfants et les personnes âgées. Mais tout le monde a besoin de s’hydrater régulièrement en moyenne 1.5L d’eau par jour. Notons que 0.5L d’eau est apportée par la nourriture (les légumes et fruits principalement). Ce besoin augmente si vous n’êtes pas fan des 5 fruits et légumes par jour ! De même si vous parler beaucoup, avez un travail physique ou que vous exercer une activité physique. Ou encore si vous êtes dans un bureau ou une voiture où il y a la climatisation (qui assèche l’air).

Alors, comment choisir son eau?

En terme d’hydratation, deux critères sont à scruter. Il est important de regarder le PH de l’eau qui doit être neutre (environs pH=7). Le résidu à sec ou sels minéraux à 180°C est également important et doit être inférieur ou égale à 200mg/L. Ces deux critère réunis correspondent à une eau peu minéralisée pour ne pas surcharger les reins. Ce sont également celles qui conviennent le mieux aux nourrissons.

Si jamais vous utilisez par habitude des eaux très minéralisées avec des résidus à sec à 1000mg/L, variez de temps en temps avec des eaux peu minéralisées. Evitez les si vous avez des pathologies rénales ou si vous avez fait des coliques néphrétiques. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin.

Quels sont les signes de déshydratation ?

Le premier signe de déshydratation est la soif. Mais elle peut amener notamment par la suite: sécheresse de la bouche, des maux de tête, une fatigue, des douleurs musculaires. Il est alors tant d’agir pour éviter tout malaise.

Toutes nos cellules sont sensibles à la déshydratation. Plus précisément, près de 60 % du corps humain d’un homme adulte est constitué d’eau, ce qui correspond à peu près à 42 litres d’eau chez une personne de 70 kg. Par exemple, le cerveau est composé à 76% d’eau ; les muscles lisses le sont quant à eux à 75 %.

Chaque jour, le corps humain élimine 2,4 litres d’eau à travers la respiration, la sueur, l’urine… Il faut donc remplacer ce volume d’eau par la boisson et l’alimentation pour éviter la déshydratation. L’idéal est de boire une gorgée pas plus, mais régulièrement.

[Conseil] Le sucre, vous l’aimez comment ?

C’est la saison des fraises , miam miam !

Vous les préférez comment : nature, à la crème ou avec du sucre? Si c’est avec ce dernier, faites attention à celui que vous utilisez !

On parle en de plus en plus et le plus couramment utilisé aujourd’hui est encore le sucre blanc. Pour la petite histoire, notons qu’on consommait 1 kilo par personne et par an en France dans les années 1900 contre 35 kilos pour un français moyen aujourd’hui. Pour comparaison, l’américain moyen est à 75 kilos par an… Il est présent partout : évidemment dans les produits directement sucrés (gâteaux, bonbons, sodas, chocolats) mais aussi insidieusement dans les plats ou produits salés (pain, sauces, plat préparés, produits congelés). Son impact n’est donc pas négligeable.

Sa blancheur est due au raffinage qu’il a subi. Il s’agit donc d’un produit non naturel que le corps ne reconnait pas, entrainant une mauvaise assimilation qui favorise à son tour des dysfonctionnements de l’organisme. En effet, pour pouvoir le digérer, le corps a besoin de vitamines, de minéraux et d’oligo éléments naturellement présents en quantité adéquates dans le sucre complet. Or, le procédé qu’a subit le sucre blanc, l’appauvrit en minéraux, oligoéléments et vitamines (comme le magnésium, le phosphore par exemple). Ainsi le corps doit puiser dans ses réserves pour rétablir notamment l’équilibre acido-basique. Son meilleur réservoir serait nos os, entrainant à long terme l’ostéoporose par exemple.

Par ailleurs, la consommation du sucre blanc entrainerait une modification de la flore intestinale, notre deuxième cerveau ! Perturbant ainsi notre immunité. Alors ne vous privez pas de ces vitamines, oligo éléments et minéraux qui nous permettent de profiter pleinement de ces beaux jours !

Bien sûr il est aussi nécessaire d’éviter les produits industrialisés déjà sucrés…. avec du sucre blanc appauvri ! Voici une liste non exhaustive d’alternatives, pouvant vous aider à le proscrire :

–  Sucre de canne complet (couleur brun spécifié  « complet » sur l’emballage et que l’on trouve désormais aussi en grandes surfaces),

– le miel (attention en ayurvéda le miel est jugé « chauffant », il sera donc déconseillé aux personnes dites « sanguines » ou « réchauffées »),

– le sirop d’agave,

–  la stévia,

– le rapadura.

Attention aux idées reçues : le sucre roux est un sucre blanc et donc raffiné que l’on a recoloré…. Cherchez l’erreur ! 

Pour aller plus loin :

http://www.aubonsens.fr/content/34-le-sucre-complet-doit-remplacer-le-sucre-blanc-

Saveurs et alimentation

Imaginez deux secondes que vous n’avez plus de langue : vous ne pouvez ni parler, ni manger et ce que vous mettez dans votre bouche n’a pratiquement aucun goût, sans parler de vos difficultés à avaler.

Comment le corps fonctionne ?

Les papilles gustatives en arrière de la bouche démontre bien l’importance de garder en bouche les aliments ou boisson avant d’avaler afin d’en goûter tous les arômes. Elles sont reliées à de très fins nerfs sensitifs et sensoriels.

Trois paires de nerfs crâniens sont chargées de nous faire percevoir une immense combinaison de nuances de saveurs. Toutes les parties de la langue sont capables de percevoir 5 saveurs de base.

La salive contient des enzymes qui révèlent le goût. Ne pas prendre le temps de mastiquer les aliments, c’est ne pas savoir les goûter. C’est perturber la digestion dès sa première phase et être sujet ensuite à une mal-digestion dans l’estomac et au-delà.

Notre Palais des saveurs, royaume gustatif est également en relation étroite avec l’odorat.

Quels sont ces saveurs ?

Notre sens du goût fait appel à 6 saveurs distinctes : sucré, acidulé, salé, piquant, amer et astringent.

Sucré – Doux

  • Saveur la plus répandue et présente en plus grande quantité dans la nourriture
  • Présent dans chaque aliment qui contient des glucides, des protéines ou des lipides

Sucres naturels : sucre de canne, miel, sirop d’agave ou d’érable
Fruits : banane, avocat, pêche, cerise, poire, datte
Céréales : pain, pâtes alimentaires, riz, orge, avoine, céréales à déjeuner
Produits laitiers : lait, laits végétaux, fromages doux, yogourt, petit-lait
Noix : amande, noix de cajou, noix de Grenoble, noix de Pécan
Viande : poissons, fruits de mer, volaille, agneau, beauf, porc

Acide – Sûr – Aigre

  • Souvent indicatif d’aliments riches en vitamines et antioxydants
  • Parfois le résultat d’un processus de fermentation

Fruits : tomate, tamarin, agrumes, ananas, mangue, fruit de la passion, kiwi, petits fruits, pomme-grenade, raisin, abricot, citron, lime
Légumes : radis, rhubarbe, oseille
Fermentations : miso, yogourt, fromages vieillis, vin, vinaigre, kombucha, choucroute et lacto-fermentations

Salé

  • Présent grâce au sel de mer, chlorure de sodium et autres sels organiques et minéraux

Légumes : famille des alliacées (ail, oignon, poireau, ciboulette), céleri, asperge
Fines herbes : persil, coriandre, estragon, salicorne
Produits de la mer : algues, fruits de mer, sel de mer
Céréales : avoine, orge, seigle
Fruit : châtaigne

Amer

  • Les composés amers ont des effets avérés sur le foie et parfois aussi le cerveau

Légumes feuillus : roquette, feuille de pissenlit, endive, chou, chou frisé, épinard, brocoli
Infusions plantes : absinthe, achillée millefeuille
Racines : navet, topinambour, bardane,

Piquant

  • Perçue comme une sensation d’irritation et de douleur

Fines herbes : romarin, origan, basilic, thym
Épices : gingembre, raifort, moutarde, cumin, cannelle, girofle, muscade
Piments forts : Espelette, Cayenne

Astringent

  • Perçu comme une sensation de sécheresse et de resserrement

Fruits : framboise, argousier, citron et les fruits pas mûrs : banane, kiwi, kaki
Légumes : germinations, pousses : luzerne, trèfle, tournesol
Légumineuses : lentilles, pois et fèves de toutes sortes
Feuille : thé, achillée millefeuille, framboisier, fraisier, plantain
Écorces : chêne, orme rouge, pruche

Avec quelques notions de base, un peu de concentration et de pratique, on arrive à percevoir les saveurs subtiles…. A vos assiettes !

[Infographie] L’hydratation au travail

On ne le répètera jamais assez : l’hydratation est très importante au travail !

Comme nous l’avions déjà exploré lors de précédents articles, l’hydratation est un thème qui nous tient à coeur. Voici donc quelques rappels ainsi qu’une infographie réalisée par Waterlogic.

Relire : Pourquoi m’hydrater si je n’ai pas soif ?

« Un adulte sur trois boit moins d’un litre d’eau par jour. Le corps a besoin d’eau pour survivre et bien fonctionner. L’eau représente, en effet, près de 60% de la masse corporelle d’un homme adulte. Les muscles et le cerveau sont, quant à eux, composés à 75% environ d’eau. On comprend alors aisément l’impact même d’une légère déshydratation dans l’apparition de la fatiguemaux de têtebaisse de la concentration ou dans la formation de claquagetendinite. […] »

Hydratation

Source : http://www.waterlogic.fr/blog/