Ce n’est pas un hasard si le mal de dos touche principalement les pays industrialisés.
L’hyper sollicitation de ce dernier couplé au manque d’activité physique et à une alimentation de moindre qualité font partie des éléments déclencheurs. Selon l’AFLAR (Association Française de Lutte Antirhumatismale), les douleurs lombaires représente l’une des principales causes d’handicap dans la population active. Dans cette idée, il est important de mentionner que 80% des personnes seront amenés à souffrir d’un mal de dos au cours de leur vie.
Quelques chiffres :
– D’après l’INRS, il y a eu 621 111 Accidents du Travail (AT) en 2014 dont 34% sont dus à une mauvaise manutention. De plus, tous les ans la moitié de la population active souffre de mal de dos plus ou moins important.
– Selon le National Institutes of Health, le mal au dos est la première cause d’absence au travail chez les moins de 45 ans. Les Etats Unis dépensent jusqu’à 50 milliards de dollars par an sur les traitements des douleurs dorsales.
Mal de dos aiguë ou chronique :
La douleur de dos aiguë peut être déclenchée spontanément et dure moins de 4 semaines, sous aiguë si elle dure entre 4 et 12 semaines, et chronique lorsqu’elle perdure pendant plus de 12 semaines
Les deux principales causes du mal de dos chronique sont :
Dans la plupart des cas, le mal de dos est d’origine mécanique. Il est souvent le résultat de la manutention de charges lourdes, de l’intensité de certains efforts physiques ou de divers traumatismes (chutes, accidents…). Ces facteurs peuvent détériorer les vertèbres, disques, capsules, ligaments, ou muscles de la colonne vertébrale.
Pour l’AFLAR, les principaux types de mal de dos mécanique sont le lumbago (aussi appelé lombalgie aiguë), la hernie discale, les tassements vertébraux, l’arthrose rachidienne, la discopathie dégénérative qui sont la conséquence d’une malformation congénitale de la colonne vertébrale.
Mais il peut également avoir des origines dite « inflammatoire » dues au développement d’une maladie auto-immune sous-jacente comme la spondyloarthrite axiale par exemple. On estime que 250 000 à 300 000 personnes sont atteintes d’une spondyloarthrite en France.
Pour prévenir ou soulager le mal de dos : il existe d’après l’ANAES (Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé) des solutions de traitements non-médicamenteux
1- BIEN DORMIR
Le choix du matelas est primordial : il doit être ferme.
2- CONTRÔLER SON POIDS
Dans certains cas, la prise de poids peut entrainer des douleurs au niveau du dos. En effet, les vertèbres lombaires doivent supporter et contrebalancer le poids d’un ventre et d’un torse qui augmentent.
3- FAIRE DE L’EXERCICE
Les meilleurs exercices sont ceux qui favorisent la musculature de l’abdomen. En effet, les muscles abdominaux représentent 30 % des piliers du dos.
4- ADOPTER DE BONNES POSTURES
Evitez les positions où le tronc et la tête sont fortement fléchis car elles imposent une forte pression sur les muscles de la région lombaire.
Si vous restez debout longtemps, écartez légèrement les jambes pour répartir le poids du corps davantage sur les cuisses que sur le bas du dos. En position assise, pensez à coller votre dos à la chaise.
Rappel des règles d’or du port de charge:
- La stabilité en ayant les pieds en fentes ou en écarts
- Fléchir les genoux
- Rapprocher la charge contre soi avant tout déplacement
- Protéger son dos en créant une ceinture lombaire (le rôle de l’expiration)
La meilleure position pour soulager un mal de dos est de s’étendre sur le plancher avec les pieds et les mollets sur une chaise. Cette position diminue le poids et la pression exercés sur le dos (maintenez-la de 5 à 25 minutes).
En cas de douleur de plus de trois mois, il est indispensable de consulter un professionnel de santé (médecin, rhumatologue).
Sources :
- Association aris, fiche « Repères sur les pathologies du dos » p.5
- Photo principale de l’article “Back Pain” by betterhealthosteopathy is licensed under PDM 3.0
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Merci pour cet article intéressant