Comment garder une qualité de vie en travaillant dans un open space ?

L’open space à la mode!

Aujourd’hui, le bureau ouvert est très à la mode car il permet à l’entreprise d’optimiser les espaces de travail et donc de réduire les coûts. Selon Actineo, observatoire de la qualité de vie au bureau, 60% des salariés français ne travaillent plus actuellement dans un bureau individuel et 14% sont dans des open space de plus de quatre personnes. Seuls 7% d’entre eux apprécient cet espace de travail.

Le travail en open space peut être source de stress. En effet, l’open space présente plusieurs inconvénients :

  • Il est bruyant
  • Il manque d’intimité
  • Il donne le sentiment d’être surveillé par ses collègues
  • Il nuit à la concentration

Mais il a aussi ses avantages :

  • Il est convivial
  • On ne se sent pas seul
  • On est entouré, on voit ses collègues
  • Il facilite la communication
  • Il peut créer une dynamique de groupe

Voici quelques conseils pour mieux vivre et améliorer sa qualité de vie au travail au sein d’un open space :

1 – Définir des règles

Cette proximité demande une certaine dose de savoir-vivre et des règles a bien respecter pour que la bonne entente puisse régner entre tous les collaborateurs.

Quelques exemples :

  • Respecter le silence et la discrétion pour favoriser la concentration
  • Parlez tout bas
  • Mettre en vibreur les sonneries de téléphone
  • Renvoyer sa ligne en cas d’absence
  • Se déplacer au lieu d’interpeller quelqu’un
  • Sortir de la pièce si on a un appel personnel
  • Eviter les odeurs qui peuvent déranger
  • Ranger votre bureau et respecter l’ordre dans l’open space
  • Ne pas déranger sans cesse vos collègues et mettre un panneau « Ne pas déranger » lorsque l’on souhaite être tranquille

2 – Se créer un espace de travail où vous vous sentez bien et en sécurité

  • Délimiter son espace de travail est très important pour avoir un sentiment d’existence et de liberté.
  • Mettez des objets personnels sur votre bureau, installer des cloisons entre vous et votre voisin sous forme de rangements ou de plantes.
  • Harmoniser votre lieu par le Feng Shui par exemple pour avoir un sentiment de bien être

3 – S’isoler du bruit

Même si vous mettez en place des règles de fonctionnement comme énoncées ci-dessus, il sera tout de même difficile d’éviter le bruit.

Pour cela, vous pouvez utiliser un casque anti-bruit, des boules quies, un casque audio… Vous pouvez également vous isoler dans une salle de réunion libre pour terminer un dossier ou passer un coup de téléphone important à un client. Servez-vous aussi de ces pièces pour organiser des réunions en petit groupe.

Vous pouvez également opter pour des horaires décalés, si cela est possible.

Cependant, prévenez vos collègue que vous vous isolez par souci d’efficacité et non pas par rejet du groupe.

4 – Vive la convivialité

Travailler en open space demande des qualités relationnelles. Profitez de cet espace pour prendre des décisions rapides et efficaces. De plus, l’open space vous permettra de communiquer plus facilement et d’apprendre des techniques différentes de vos collègues.

Pour créer une dynamique de groupe, vous devez mettre en place des moments festifs soit hebdomadaires ou mensuels pour se retrouver autour d’un petit déjeuner, un anniversaire ou une fête. Cela permet de renforcer les liens et de créer un climat sain et convivial où chacun aura plaisir à vivre.

5- Prenez des pauses

Vous devez penser à faire des pauses régulières pour vous ressourcer, éviter la fatigue et augmenter votre efficacité.

En plus de la pause déjeuner, un minimum de deux pauses (milieu de matinée et milieu d’après-midi) sont indispensables pour :

  • Vous étirer, bailler pour dénouer les tensions
  • Faire des respiration
  • Vous hydrater
  • Manger un encas
  • Si vous pouvez, sortez dehors vous aérez, sinon bougez, marchez dans le couloir pour éviter les TMS

La pause déjeuner est nécessaire pour vous isoler dans un endroit calme et serein ou faire une promenade dans un parc ou un square si vous en avez un près de votre lieu de travail.

Pour allez plus loin :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/10/18/dans-la-cage-de-l-open-space_1777656_3246.html

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/pourquoi-detestez-vous-le-travail-en-open-space_953947.html

La qualité de vie au travail des soignants

Young nurse working at the hospital

La qualité de vie au travail est un sujet qui touche toutes les professions. Du 15 au 19 juin 2015 se tiendra d’ailleurs la 12ème édition de la Semaine pour la qualité de vie au travail et aura pour thème “Rendons le travail parlant !”. Un sujet qui touche particulièrement le milieu médical comme en témoigne le travail de la Haute Autorité de Santé (HAS) qui s’est penché sur le sujet de la qualité de vie au travail des soignants entre 2010 et 2013.

Comment se définit la qualité de vie au travail ?

La Haute Autorité de Santé a été chargée en 2010 de se pencher sur la qualité de vie au travail des soignants. Vaste sujet qui nécessite d’abord de fixer une définition au concept qui veut qu’un équilibre soit trouvé entre l’accueil des usagers, la qualité des soins effectué et le bon usage des ressources disponibles pour une qualité de vie au travail bénéfique pour les soignants et les soignés.

Pour calculer quantitativement cette qualité de vie au travail, la HAS se base sur quatre critères : la satisfaction au travail des soignants, l’importance du turn-over au sein des équipes tout comme la rotation du personnel et enfin la prise en compte du taux d’absentéisme. Ces éléments permettent de déterminer si le cadre de travail est agréable aux professionnels soignants et favorable à un travail de qualité.

Être bien dans son travail pour produire des soins de qualité

Interruptions de tâches, confrontation à la fin de vie, violences verbales et/ou physiques… les professionnels du corps médical sont confrontés quotidiennement à de nombreuses situations de stress. Une observation qui a alerté la Haute Autorité de Santé (HAS). En travaillant sur ce sujet, le souhait de la HAS n’était pas de sanctionner les établissements privés ou publics du médical mais plutôt de les accompagner dans leurs réflexions d’amélioration du quotidien du personnel soignant.

Porter une attention particulière à la qualité de vie au travail des soignants est indispensable pour assurer aux patients des soins qualifiés et sécurisés. Un professionnel de santé bien dans son travail d’un point de vue psychologique et physique donnera des soins de meilleure qualité à ses patients.

L’exemple de l’hôpital de Fourvière

L’hôpital de Fourvière n’a pas attendu les résultats du rapport de l’HAS pour s’intéresser au bien-être de son personnel. Depuis 2006 il a mis en place des actions pour améliorer les conditions de travail des salariés. Groupes de paroles, formations de gestion du stress ou de l’agressivité, consultations d’oshtéopathie, médiateur externe… En 2008 une commission à même été créée et tous les ans ½, deux enquêtes permettent de mesurer les retours des actions mises en places pour les ajuster à la demande du personnel soignant.

La Fédération des Associations “Risques et Qualité en Santé” est née en octobre 2014 de cette envie de promouvoir la qualité et la sécurité dans les établissements privés et publics de santé. Les trois associations qui l’a composent déjà souhaitent développer ces aspects de qualité de vie au travail dans la gestion des hôpitaux.

Le travail de nuit : comment gérer son sommeil ?

Businesswoman in her office at night working late.

Un colloque a été organisé le 23 mai 2013 par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’ objectif était de donner des recommandations pour la pratique du travail posté et de nuit.

19% des salariés français sont concernés par le travail de nuit dont 20% des hommes et 8% des femmes.

Il est important d’informer les travailleurs des risques liés au travail posté ou de nuit. De plus, il est recommandé de favoriser l’accès aux soins des collaborateurs. La législation du travail impose une surveillance médicale tous les 6 mois aux personnes affectées de nuit.

Le docteur Arnaud Metlaine de l’Hôtel-Dieu a exposé les conséquences du travail de nuit sur le sommeil :

  • Diminution du temps de sommeil de 1h à 2h sur 24h.
  • Privation chronique de sommeil.
  • Augmentation du risque de somnolence pendant la période d’éveil, avec un risque augmenté d’accidents de la circulation.
  • Les travailleurs posté et/ou de nuit sont plus portés à la dépression et à l’anxiété.

Le docteur Virginie Bayon de l’Hôtel-Dieu a développé les risques chez la femme et les risques cardio-métaboliques :

  • Chez la femme le travail posté et/ou de nuit peut être associé à une augmentation modérée du risque d’avortements spontanés, d’accouchement prématuré et de retard de croissance intra-utérin. Un facteur du risque de cancer du sein.
  • Il augmente le risque de maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle et des perturbations du bilan lipidique.

Il est important de dépister les troubles liés au travail posté et de nuit :

  • Observer les différents indicateurs comme les accidents du travail, de trajets, des troubles métaboliques, sommeil perturbé.
  • Utiliser des outils comme le questionnaire de prévention des accidents, de Horne et Ostberg pour voir la typologie circadienne (caractère soir ou matin), l’échelle de somnolence d’Epworth, test de Ford pour l’insomnie en réponse au stress, l’agenda du sommeil
  • Utiliser des outils de dépistage avec l’actimétrie, la polysomnographie (enregistrement complet du sommeil), la polygraphie ventilatoire pour détecter les syndromes d’apnées du sommeil, le test de latence d’endormissement, de maintien d’éveil…

Source : http://laqvt.fr/retour-sur-le-colloque-travail-poste-et-de-nuit-quel-suivi-medical

Les crèches d’entreprises, une action pour la qualité de vie au travail !

Les crèches reste rare dans les entreprises. Seulement 2 % des établissements déclarent avoir mis en place cette mesure !

Ainsi, en 2003, le nombre de crèches d’entreprises était estimé à 224 et 15 000 enfants étaient accueillis soit environ 7 % des enfants accueillis en crèche.

L’offre est surtout présente dans la fonction publique hospitalière (8%) ou territoriale (7%) et les grandes entreprises.

Il existe plusieurs avantages à mettre en place une crèche d’entreprise :

– Proximité

– Possibilité d’horaires élargis adaptés à ceux de l’entreprise

– Facteur d’attractivité pour les entreprises

– Des salariés moins soucieux sont plus disponiblesmoins absents et finalement plus performants.

Mais quelles sont les raisons du faible développement des crèches d’entreprise ? :

– Problème de place et de coût : la création représente un investissement de 6000 à 15000 € par place, et un budget de fonctionnement de 15000 € en moyenne par an et par enfant.

– Exigence des règles de fonctionnement : notamment concernant les règles de sécurité et d’encadrement ou bien de l’obligation exigée par les CAF d »ouvrir la crèche à 30 % à l’extérieur pour pouvoir bénéficier des aides. De plus, la gestion de la crèche doit être confiée à une association de loi 1901 pour bénéficier des subventions de la CAF et non à une entreprise créée pour l’occasion.

– Activité éloignée de l’activité de base de l’entreprise : la conception et la gestion d’une crèche ne s’improvisent pas. Il semble qu’il n’y ait pas cahier des charges pour guider les entreprises en la matière. Les craintes des entreprises se portent donc sur les difficultés de création et de gestion. Des entreprises de création de crèches l’ont bien compris et ont ainsi du business : l’accompagnement des entreprises à la mise en place d’une crèche. De nombreux acteurs sont présents sur ce marché depuis les années 2000 : nous pouvons ainsi noter une quinzaine de représentants tels que People & Baby, Les Petits chaperons rouges, La Part de rêve, Crèche attitude, Bébébiz…

– Pyramide des âges des entreprises : en effet, les besoins peuvent évoluer dans la durée en fonction du vieillissement des salariés. Or, il y a un seuil critique en deçà duquel une crèche ne peut fonctionner : 20 ou 30 enfants au moins. C’est pour cela que la formule des crèches inter entreprises est plébiscitée pour ne pas dépendre de l’évolution démographique d’une seule entreprise. Et également pour permettre l’accès aux Petites et Moyennes Entreprises.

– Confusion entre vie personnelle et vie professionnelle : cette confusion peut être clarifiée au travers de règlement clair comme par exemple l’impossibilité pour les parents d’aller voir leurs enfants dans la journée.

Ce système de crèches d’entreprise pose un autre problème : quand les parents démissionnent ou sont licenciés, ils perdent du même coup leur place en crèche donc leur seul mode garde. « Certains gestionnaires, comme People & Baby, prévoient cependant dans le contrat conclu avec l’entreprise que ces parents puissent disposer d’un délai de 3 mois minimum pour trouver une autre solution. »

Outre la création de crèche d’entreprises, d’autres solutions existent comme par exemple la réservation par les entreprises de places en crèches. L’entreprise signe alors une convention avec la commune afin de réserver des places de crèches à des tarifs préférentiels. C’est une solution qui semble plus souple et pratique.

Source : http://www.myrhline.com/actualite-rh/les-creches-d-entreprise-un-dispositif-utile.html#.Ud5u2E6ZmnZ.twitter

Performances sociales et économiques

Savings, finances, economy and home budget

L’entreprise peut-elle concilier performances sociales et économiques ?

Un débat a été organisé au sein du collège des Bernardins avec comme réflexion la performance en entreprise. Plus précisément, « l’entreprise peut-elle concilier performances sociales et performances économiques ? ». Pour répondre à cette question, trois personnes ont participé à cette échange :

Patrick Dumoulin, directeur général de l’institut Great Place to Work France
Bruno Mettling, directeur général adjoint, en charge des Ressources Humaines du Groupe Orange
Pierre Hurstel, fondateur du Cabinet Matière à Réflexion.

Ils ont cherché à répondre à certaines interrogations:

  • Les performances d’une entreprise se mesurent-elles uniquement sur ces critères ?
  • Les entreprises prennent-elles conscience qu’elles doivent tirer profit de leurs ressources humaines, financières et technologiques ?
  • Quels sont les ordres de priorités de ces ressources ?
  • L’audit interne permet-elle d’améliorer les performances d’une entreprise ?
  • En tenant compte des trois dimensions clés (facteur humain, profits et environnement), les entreprises peuvent-elles accroître la valeur de leur marque par l’innovation, améliorer l’efficacité et la responsabilisation en interne et fidéliser à la fois clients et leurs salariés ?
  • Ces derniers doivent-ils augmenter leurs performances pour répondre aux exigences imposées par la stratégie et l’environnement concurrentiel ?
  • Comment ces demandes sont-elles vécues par les salariés ?
  • Performances commerciales et management humain sont-ils les clés de la réussite ?

Les réponses en image :

Des salariés s’amusent sur leur lieu de travail !

Une entreprise informatique française l’a fait !

Elle relève le défi d’améliorer sa productivité en distrayant ses employés !

Sur le lieu de travail, un toboggan, un baby-foot, des salles de relaxation, des coins maquillage… sont à la disposition du personnel.

La méthode est prouvée et a été initié par Google, Facebook, Microsoft… L’initiative renforce l’épanouissement des employés et réduit la dépression et l’absentéisme.

A vous de jouer !

http://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2014/11/12/09007-20141112ARTFIG00247-de-l-influence-du-cloud-computing-sur-la-qualite-de-vie-au-travail.php

Qualité de vie au travail chez Facebook

C’est comment la qualité de vie au travail chez Facebook?

Tout d’abord il faut savoir comment déterminer quelles sont les entreprises où il fait bon vivre?

Glassdoor.com, a trouvé la solution : offrir la possibilité aux actuels et anciens salariés d’évaluer anonymement leur employeur.

Les salariés sont unanimes, Facebook est,la société, la plus plébiscitée par une note de 4.7/5 sur 159 évaluations au total.

Quels avantages pour les salariés de travailler chez Facebook?

Il faut dire que le fondateur de Facebook sait récompenser ses employés.

Un ingénieur informaticien peut ainsi espérer gagner, en moyenne, 113.993 dollars par an (101.694 euros). Les stagiaires ne sont pas non plus à plaindre : ils touchent entre 5.000 et 8.800 dollars (soit entre 3.794 et 6.679 euros) par mois.

Aux Etats-Unis, Facebook fait bénéficier à ses salariés :

  • un régime santé et retraite
  • 21 jours de congés payés (pas une obligation aux Etats-Unis)
  • une prime de 4000 dollars et un congé payé pour la naissance ou l’adoption d’un enfant pouvant aller jusqu’à 4 mois
  • 3000 dollars de remboursement de frais de garde pour les enfants de moins de 5 ans
  • le remboursement de 50% d’un abonnement à un club de gym
  • le remboursement de 50 dollars de frais de transport par mois
  • un service de conciergerie gratuit
  • un petit déjeuner, un déjeuner et un dîner gratuit par jour
  • des snacks illimitées toute la journée

Comment Facebook fonctionne- t-il?

Chez Facebook, un comité d’audit est chargé d’étudier ce qui se pratique ailleurs dans les grandes entreprises, afin de s’assurer que les avantages offerts par Facebook, au global (salaires fixe, variable, bonus annuel, mutuelle, avantages en nature, etc.) sont supérieurs à la moyenne du marché, explique Damien Vincent, le directeur commercial France de Facebook.

Facebook, un ovni?

Le siège, baptisé « le bunker », est une immense suite d’open spaces hauts de plafond, à l’allure industrielle et aux sols en béton. Il n’y a aucune cloison, pour refléter l’organigramme relativement « plat » de la société. Le fondateur, MarkZuckerberg lui-même n’a pas de bureau fermé. Il existe des salles de repos, équipées d’instruments de musique et de consoles de jeux vidéo. Il y a même un échiquier géant, des tables de ping pong, un terrain de basket…Encore plus exceptionnel, certains viennent travailler et circulent dans les locaux en skateboards.

La guerre entre Google et Facebook?

Facebook ne se gène pas pour aller chercher des collaborateurs chez Google. En effet, il aurait déjà récupéré 130 personnes.

Le point fort de Facebook c’est que c’est encore une start-up, malgré son rayonnement mondial. En effet, Google est devenu une multinationale avec ses 23 000 collaborateurs.

Source : http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/les-employeurs-les-mieux-notes-par-les-salaries-797256

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/pourquoi-il-fait-si-bon-travailler-chez-facebook_246025.html

Open space et qualité de vie

Comment garder une qualité de vie en travaillant dans un open space ?

L’open space à la mode!

Aujourd’hui, le bureau ouvert est très à la mode car il permet à l’entreprise d’optimiser les espaces de travail et donc de réduire les coûts. Selon Actineo, observatoire de la qualité de vie au bureau, 60% des salariés français ne travaillent plus actuellement dans un bureau individuel et 14% sont dans des open space de plus de quatre personnes. Seuls 7% d’entre eux apprécient cet espace de travail.

Le travail en open space peut être source de stress. En effet, l’open space présente plusieurs inconvénients :

  • Il est bruyant
  • Il manque d’intimité
  • Il donne le sentiment d’être surveillé par ses collègues
  • Il nuit à la concentration

Mais il a aussi ses avantages :

  • Il est convivial
  • On ne se sent pas seul
  • On est entouré, on voit ses collègues
  • Il facilite la communication
  • Il peut créer une dynamique de groupe

Voici quelques conseils pour mieux vivre et améliorer sa qualité de vie au travail au sein d’un open space :

1 – Définir des règles

Cette proximité demande une certaine dose de savoir-vivre et des règles a bien respecter pour que la bonne entente puisse régner entre tous les collaborateurs.

Quelques exemples :

  • Respecter le silence et la discrétion pour favoriser la concentration
  • Parlez tout bas
  • Mettre en vibreur les sonneries de téléphone
  • Renvoyer sa ligne en cas d’absence
  • Se déplacer au lieu d’interpeller quelqu’un
  • Sortir de la pièce si on a un appel personnel
  • Eviter les odeurs qui peuvent déranger
  • Ranger votre bureau et respecter l’ordre dans l’open space
  • Ne pas déranger sans cesse vos collègues et mettre un panneau « Ne pas déranger » lorsque l’on souhaite être tranquille
2 – Se créer un espace de travail où vous vous sentez bien et en sécurité
  • Délimiter son espace de travail est très important pour avoir un sentiment d’existence et de liberté.
  • Mettez des objets personnels sur votre bureau, installer des cloisons entre vous et votre voisin sous forme de rangements ou de plantes.
  • Harmoniser votre lieu par le Feng Shui par exemple pour avoir un sentiment de bien être
3 – S’isoler du bruit

Même si vous mettez en place des règles de fonctionnement comme énoncées ci-dessus, il sera tout de même difficile d’éviter le bruit.

Pour cela, vous pouvez utiliser un casque anti-bruit, des boules quies, un casque audio… Vous pouvez également vous isoler dans une salle de réunion libre pour terminer un dossier ou passer un coup de téléphone important à un client. Servez-vous aussi de ces pièces pour organiser des réunions en petit groupe.

Vous pouvez également opter pour des horaires décalés, si cela est possible.

Cependant, prévenez vos collègue que vous vous isolez par souci d’efficacité et non pas par rejet du groupe.

4 – Vive la convivialité

Travailler en open space demande des qualités relationnelles. Profitez de cet espace pour prendre des décisions rapides et efficaces. De plus, l’open space vous permettra de communiquer plus facilement et d’apprendre des techniques différentes de vos collègues.

Pour créer une dynamique de groupe, vous devez mettre en place des moments festifs soit hebdomadaires ou mensuels pour se retrouver autour d’un petit déjeuner, un anniversaire ou une fête. Cela permet de renforcer les liens et de créer un climat sain et convivial où chacun aura plaisir à vivre.

5- Prenez des pauses

Vous devez penser à faire des pauses régulières pour vous ressourcer, éviter la fatigue et augmenter votre efficacité.

En plus de la pause déjeuner, un minimum de deux pauses (milieu de matinée et milieu d’après-midi) sont indispensables pour :

  • Vous étirer, bailler pour dénouer les tensions
  • Faire des respiration
  • Vous hydrater
  • Manger un encas
  • Si vous pouvez, sortez dehors vous aérez, sinon bougez, marchez dans le couloir pour éviter les TMS

La pause déjeuner est nécessaire pour vous isoler dans un endroit calme et serein ou faire une promenade dans un parc ou un square si vous en avez un près de votre lieu de travail.

Pour allez plus loin :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/10/18/dans-la-cage-de-l-open-space_1777656_3246.html

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/pourquoi-detestez-vous-le-travail-en-open-space_953947.html

La qualité de vie pour les agents de la Poste!

Un accord sur la qualité de la vie au travail a été conclu, le 22 janvier 2013, par la direction de La Poste et les organisations syndicales CFDT, CFE/CGC-Unsa, CFTC et FO. Les négociations portent sur les conditions de travail, le dialogue social, la politique d’encadrement, la santé au travail et le développement professionnel.

Les réformes intègrent :

  • La dimension humaine
  • Les facteurs de pénibilité
  • La prévision des absences ( visites médicales, la formation…)
  • La conciliation entre vie professionnelle et vie privée, avec de nouvelles organisations ( 5 jours /7 jours)
  • Le télétravail
  • Le dialogue social
  • Le temps partiel pour les seniors…

Pour en savoir plus :

http://www.wk-ce.fr/actualites/upload/LA-POSTE-QVT-2013.pdf

http://www.laposte.fr/legroupe/Espace-Presse/Communiques-dossiers-de-presse/Groupe/Un-accord-fondateur-sur-la-qualite-de-vie-au-travail-a-La-Poste