L’exosquelette, la clef contre les TMS ?

exosquelette

À l’heure actuelle, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des solutions matérielles pour soulager le travail de leurs opérateurs. Toutes ces solutions sont de véritables avancées sur le sujet de la réduction de la pénibilité de certaines tâches liées à la manutention manuelle.

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Infographie : les 5 pièges de la qualité de vie au travail

Ça y est, c’est la 15eme édition de la semaine pour la Qualité de Vie au Travail ! L’occasion pour nous de vous faire une petite infographie récapitulative des 5 pièges à éviter en matière de Qualité de Vie au Travail.

1.Ne faire qu’une évaluation annuelle

Les évaluations annuelles ne sont pas la meilleure manière d’évaluer la qualité de vie au travail dans votre entreprise. Faire une image de l’état de santé de la QVT dans votre entreprise à partir d’une seule enquête par an revient à deviner l’issue d’un match de football à partir d’une seule photo de la rencontre !

2. Se contenter d’un faible taux de participation

La majorité silencieuse ça vous parle ? Vous savez, ces salariés qui constitue la plus grande part de vos effectifs mais dont vous entendez rarement l’opinion, masqués derrière les quelques salariés extravertis et souvent mécontents de votre structure. Pour améliorer la QVT dans votre entreprise, c’est cette majorité silencieuse, qu’il vous faut absolument toucher pour avoir une réelle vue de l’opinion de l’ensemble de vos salariés. Pour cela trois mots d’ordre : anonymat, facilité de réponse et rapidité.

3. Ne prendre qu’un seul sujet en compte

Pensez aux 5 aspects de la QVT : matériel, organisationnel, relationnel, environnemental et individuel. Même si vous pensez a priori avoir des problèmes dans l’un ou l’autre de ces thèmes, essayez tout de même, dans un premier temps, d’ouvrir sufisamment vos enquêtes. On peut être parfois surpris !

4. Ne pas avoir déterminé les causes

Certains responsables sont tentés de mettre en place des actions sans avoir identifié en amont les véritables axes d’amélioration de leurs équipes. Le risque ici est d’investir de l’argent dans des formations, du matériel ou des prestations qui ne s’avèrent pas pertinentes.

5. Ne pas avoir d’objectifs

Ayez des objectifs quantifiés (par exemple un taux d’absentéisme que vous souhaitez atteindre). Cela n’a l’air de rien, mais le fait de se fixer des objectifs chiffrés vous permettra non seulement d’utiliser vos diagnostics de QVT pour déterminer vos axes d’amélioration, mais également de mesurer l’impact des actions que vous avez mises en place. En d’autres termes, savoir si vous avez bien dépensé votre budget.

Dans le cadre de cette 15ème semaine pour la Qualité de Vie au Travail, l’Anact regroupe sur son site dédié les événements organisés dans toute la France.

Le « New Ways of Working » ou NWoW

Dans un monde en mouvement constant, la culture d’entreprise et le bien-être des employés sont devenus des préoccupations grandissantes au sein des organisations. Parmi toutes les nouvelles tendances de management émergeants sur le marché, le NWoW (New Ways of Working) se distingue. Il permet une culture dans laquelle les employés ont plus de liberté et de créativité pour atteindre les objectifs fixés.

Mais sur quoi repose cette nouvelle tendance de management ?

Qu’est ce que c’est ?

Les 3 piliers du NWoW

  1. L’aspect immobilierL’aspect le plus visible du NWoW car il concerne l’aménagement des lieux de travail. Prenant le contre-pied du traditionnel bureau fixe par employé, le concept du NWoW prône au contraire des espaces de travail adaptés aux différentes activités.Concrètement ça donne quoi ? Mettre des casiers à disposition des employés pour qu’ils puissent déposer leurs affaires en arrivant le matin leur permettant ainsi de se diriger vers les différentes zones en fonction de leur nécessité du moment. Certaines zones sont isolées pour accueillir une équipe qui veut brainstormer, d’autres sont des zones de silence pour les personnes qui doivent travailler dans le calme et la concentration, d’autres encore sont de petites salles pour les vidéo-conférences avec les personnes qui se trouvent dans d’autres bâtiments ou qui travaillent de chez eux.
  2. l’aspect technologique Permettre à ses collaborateurs de travailler plus régulièrement dans des tiers-lieux nécessite une transformation sur l’aspect technologique. Grâce au wifi accessible partout, les ordinateurs  portables remplacent les ordinateurs de bureaux. La digitalisation tient également une partie importante dans la mise en place de genre d’organisation. En effet, trop de documents papier seraient pénalisant pour les travailleurs souhaitant se déplacer dans la journée. Cela demande donc une adaptation conséquente du parc informatique, mais le gain sur le plan environnemental vaut le coup ! Qui dit communication à distance, dit également sécurité !  Dans le cas de travail à distance, la sécurisation des lignes de communication est très importante pour permettre aux employés de transmettre des documents sensibles en toute tranquillité.
  3. l’aspect humainCelui qui demande le plus t’attention et de vigilance. Le changement est toujours une source de stress et d’inquiétudes, même si ce changement est positif. Le NWoW impliquant une nouvelle façon de travailler ainsi qu’une nouvelle façon de considérer son travail, les collaborateurs doivent impérativement être accompagnés.La communication interne sera le meilleur moyen de préparer tout le monde aux changements, à condition qu’elle soit très claire et très régulière. La culture du feedback doit également être renforcée. La mise en place du travail en tiers-lieux demande également une attention toute particulière au managers. Il devront progressivement délaisser leur rôle de « surveillant » pour devenir « accompagnant » et cette transformation demande accompagnement et communication.

Sources :

  • « NWoW : Les 3 piliers d’un nouveau genre de management » – Pierre-Yves Hittelet – LinkedIn
  • « Révolution au bureau! A bas le Flex’Office! » – Eric Treguier – Challenges
  • Etude : « NWoW, quand les environnements de travail accompagnent les transformations de l’entreprise » – Colliers International

Le bien-être au travail : effet de mode ou réel enjeu ?

Le bien-être au travail : effet de mode ou réel enjeu ? C’est la question qui a été posée à Nicolas pour son intervention lors des AG des Experts Comptables.

Ça tombe bien : chez Néholys notre sujet de prédilection sont les conditions de vie au travail. Nicolas accompagne la plupart du temps des dirigeants ou managers sur ces sujets, notamment via le management.

Avant goût..

On a tous rêvé d’un poste détaché de toutes contingences comme les horaires ou les lieux, à l’image d’une tendance de fond qui se fait de plus en plus ressentir : les auto-entrepreneurs, startup et les entreprises libérées.

  • Les auto-entrepreneurs, ces personnes qui, la plupart du temps, quittent de grandes structures dans la volonté d’être leur propre patron. Quant aux startups, elles installent des babyfoots ou des salles de créativité. Leurs réflexions sur l’organisation des bureaux montre la volonté de créer un certain bien-être au travail. À cette image, les jeunes générations préfèrent travailler dans une startup où il fait bon vivre, plutôt que d’être dans une grande entreprise avec un salaire plus élevé.
  • Les entreprises libérées, elles, montrent ce désir de redonner du sens aux collaborateurs en s’adressant à la base de l’entreprise. Car c’est cette base qui sait comment travailler.

Tout au long de son exposé, Nicolas va s’appuyer sur des exemples personnels et des expériences en entreprise pour réfléchir sur cette question qui lui a été posé.

[Conseil] Quand le rythme s’accélère au travail

Les mois de juin voire juillet sont souvent, d’expériences, des mois intenses en entreprise. Bien souvent, les ponts du mois de mai ont laissé une charge de travail qui reste à rattraper. D’autre part, de nombreuses entreprises souhaitent réaliser les délais avant les congés d’été sans compter sur les demandes de dernières minutes. Enfin, il y a notre rythme de vie personnelle qui peut aussi s’activer à la même période pour profiter du beau temps…. En bref, nous essayons de nager à contre-courant mais généralement au détriment de notre santé. Nous nous laissons prendre dans cette accélération générale à nous épuiser ! De nombreuses personnes décompensent pendant cette période qui précède les congés.

Comment peut on prévenir ce phénomène?

Le premier pas positif  se fait lorsque nous nous posons face à cette tumulte en nous demandant si, oui ou non, nous subissons ce rythme. Cette prise de conscience permet d’observer chez soi quelles en sont les conséquences :

– Mon sommeil est il agité, perturbé ?

– Est-ce que j’éprouve du plaisir dans mes activités, dans mon travail ?

– Suis-je épuisé le soir systématiquement ?

– Est-ce que je me sens reposé au réveil ?

Nos proches eux aussi sont un bon retour pour nous aider parfois à objectiver notre état de santé. Alors n’hésitez pas à le leur demander. 

Voici quelques astuces aussi vrai en professionnel qu’en personnel :

– Ralentissez entre midi et deux prenez vraiment votre pause ( sans caler d’autres rdv ou contraintes perso) en dehors du travail et aller faire une balade au calme ou faire des mouvements de respiration dans un endroit calme.

– Concentrez vous sur une tâche à la fois en évitant de vous éparpiller.

– Utiliser le système d’entonnoir : c’est un fait, vous ne pouvez pas réaliser le même nombre de tâches dans le même temps donc priorisez et acceptez de renoncer à certaines tâches ou rdv.

– Profitez du silence. Par exemple, en voiture, faites l’expérience d’éteindre la radio/musique pour ralentir le rythme.

– Faites quelques mouvements de respiration en voiture, en bus, en train, en avion pour ralentir votre mental.

– Faites de la sieste votre compagnon de récupération. Différentes siestes existent de la micro sieste à la sieste de 20 min voire plus si vous êtes en horaires postés. Dormir avant 15h permet de ne pas empiéter sur le sommeil de nuit.

– N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin.

Open space et incivilités

Les règles pour mieux travailler en open space afin d’éviter les incivilités

Cette organisation de l’espace de travail est de plus en plus prisée par les entreprises. Mais elle exige une bonne dose de savoir-vivre de la part des salariés pour que la cohabitation demeure pacifique car :

L’incivilité au travail touche un salarié sur deux

Qu’ils soient le fait de clients ou de collègues, les actes d’incivilités se répandent en entreprise, révèle une étude réalisée par le cabinet spécialisé Eléas. 

Qui n’a pas pesté contre un collègue qui parlait trop fort au téléphone ou n’a pas daigné vous dire bonjour ? Près de la moitié des salariés pâtissent d’incivilités au travail, et le phénomène ne cesse de croître. « Nous avons pu constater que c’est une préoccupation croissante des salariés», explique au Figaro Xavier Alas Luquetas. 46% des personnes interrogées dans le cadre de cette étude estiment que les incivilités auxquelles elles sont confrontées au travail ont progressé ces dernières années.

« Lorsqu’on a moins le temps, on est moins attentif à l’autre »

L’enquête souligne que près de la moitié des salariés désignent désormais leurs collègues comme « fauteurs d’incivilités ». Parmi les torts les plus fréquents : avoir une conversation téléphonique privée juste à côté d’un collègue, l’interrompre fréquemment dans son travail, laisser un espace de travail sale ou en désordre, faire trop de bruit, manifester son ennui en réunion, incommoder ses collègues par des odeurs… Autant de situations dont les salariés se plaignent aujourd’hui plus qu’hier.

La crise, selon Xavier Alas Luquetas, n’y est pas pour rien. « Les entreprises manquant d’effectifs, les salariés ont une charge de travail plus lourde… Lorsqu’on a moins le temps, on est moins attentif à l’autre. Et lorsque le climat dans l’entreprise est mauvais, que les salariés craignent pour leur emploi, ils ont aussi tendance à sur interpréter chaque geste. La sensibilité à l’incivilité augmente », explique-t-il. Les nouvelles technologies amplifient le phénomène en rendant possible de continuer à travailler à partir de son téléphone en réunion, ou de téléphoner bruyamment à côté d’un collègue…

Des incivilités qui peuvent paraître bénignes, mais dont la répétition au quotidien est pernicieuse. « L’incivilité a ceci de particulier qu’elle est sournoise. Les pires incivilités sont celles qui, comme le fait de ne pas dire bonjour, nient l’individu, qui se sent dévalorisé, interchangeable si elles sont fréquemment répétées », analyse-t-il. A terme, cela peut générer du stress, de l’anxiété, et in fine se répercuter sur le bon fonctionnement d’un service… Or pour l’instant, ces faits sont le plus souvent banalisés par les entreprises.

Entre 6 et 8 mètres carrés : c’est la surface moyenne dont dispose un salarié du secteur tertiaire pour travailler. Principal responsable de cette exiguïté ? L’open-space, adopté par 60% des entreprises françaises, essentiellement pour des raisons économiques. Les personnes installées sur un plateau ouvert sont, elles, très réservées sur les mérites de cet aménagement. L’open-space est en effet accusé de générer du stress, d’être bruyant et fatigant, d’empêcher la concentration, de supprimer toute intimité… Alors, comment rester performant dans cet environnement hostile ?

Voix, téléphone… Diminuez le volume sonore

Le bruit, voilà bien la principale nuisance de l’open space. Entre les conversations téléphoniques, le ronronnement des appareils en tout genre et les discussions, les décibels ont vite fait de grimper. Même si des solutions techniques existent, comme l’installation de parois antibruit, le calme ne peut régner que si chacun y met du sien. Il faut donc éviter de parler trop fort ou, pis, d’interpeller ses collègues d’un bout de la pièce à l’autre. Si vous avez quelque chose à leur dire, déplacez-vous, envoyez un texto ou un e-mail. Pensez aussi à régler au minimum le volume de la sonnerie de votre téléphone et mettez votre portable en mode vibreur Si vous êtes manager, tolérez les moments de détente, voire de franche rigolade, où tout le monde se lâche.

Maintenez votre poste de travail en ordre

Pensez également à ranger vos affaires afin de ne pas envahir l’espace vital du voisin. Evitez d’entasser les dossiers pour ne pas obstruer le champ visuel de vos collègues. Et le soir, quand vous partez, triez vos papiers. Bref, par respect pour les autres au moins autant que par souci égoïste d’efficacité, faites le ménage. Adopter cette discipline au quotidien vous aidera à mieux gérer vos priorités et à bien démarrer la journée du lendemain

Protégez votre tranquillité et montrez-vous discret

Quand les conversations personnelles des collègues deviennent incommodantes, il ne faut pas hésiter à intervenir et à solliciter poliment le retour au calme. Vous ne passerez pas pour le rabat-joie de service si vous leur expliquez que vous avez un travail urgent à terminer et que vous devez vous concentrer.

Si vous êtes manager, effectuez des rappels à l’ordre réguliers, à la fois fermes et discrets, afin de limiter les interruptions intempestives de certains salariés qui confondent proximité et disponibilité. Vous pouvez accepter qu’un collaborateur vous pose une ou deux questions, mais s’il dépasse les bornes, priez-le gentiment de regrouper ses demandes et de revenir plus tard.

Isolez-vous en mettant un casque antibruit

Difficile de garder sa concentration dans un espace où une dizaine de personnes discutent, rient ou se déplacent. Lorsque vous avez besoin de calme, isolez-vous. Pour cela, vous pouvez mettre un casque antibruit, des boules en mousse dans vos oreilles ou écouter de la musique. Si vous avez un rapport urgent à rendre ou une discussion téléphonique importante à mener, allez dans une salle de réunion ou sous une « bulle » prévue à cet effet. Profitez également de ces zones d’isolement pour traiter les dossiers confidentiels ou vous entretenir à plusieurs. Servez-vous-en aussi quand vous avez un problème à régler avec un de vos collègues ou une mise au point à faire avec un collaborateur : il est bien évidemment déconseillé, pour un manager, de régler un conflit sur un plateau, au vu et au su de tous.

Profitez des avantages de l’absence de cloisons

L’open space offre au moins un atout : il favorise la communication et les échanges entre les membres d’un même service. Il peut en outre faciliter l’intégration des nouveaux arrivants, qui profitent de l’expérience des plus anciens en les voyant travailler toute la journée. Avec ce type d’aménagement, pas de portes ni de cloisons symboliques à franchir pour atteindre votre supérieur hiérarchique. Profitez-en pour dialoguer et communiquer plus souvent avec lui, en veillant à ne pas abuser de sa disponibilité. Dans ces espaces sans murs, il est possible de glaner des informations bien plus vite qu’ailleurs.

Sources :  Capital et le Figaro

La valeur du bien-être en entreprise

De nos jours, de nombreuses entreprises s’accordent pour dire que la place du bien-être est une composante essentielle pour la réussite. En effet, différents types de postes sont créés pour permettre aux collaborateurs d’évoluer dans un environnement où il fait bon vivre. C’est le cas par exemple des “Chief Happiness Officer” (un métier tout droit venu des Etats-Unis qui consiste à organiser des moments de convivialité entre collaborateurs), ou des “Happiness Managers” (un métier tout droit venu des Etats-Unis également, qui consiste à veiller à ce que chacun soit heureux au travail).

Affecter un poste pour s’assurer du bonheur de ses collaborateurs traduit le fait qu’être heureux au travail est une composante essentielle du travail. Que ce soit aujourd’hui ou demain il faut désormais composer avec cette notion.

Différentes étude réussissent à chiffrer l’intérêt que peut avoir une entreprise à s’assurer de la bonne Qualité de Vie au Travail (QVT) de ses salariés.

C’est le cas notamment de l’étude menée par trois chercheurs de l’université de Warwick en Angleterre. Un panel de 700 personnes (divisé en 2 groupes) s’est livré à une expérience. Il a été demandé au premier groupe de se replonger dans leurs mauvais souvenirs et de se remémorer leurs scènes de ménage ou leurs deuils récents. Aux autres ont été servi des chocolats. Ils ont également eu droit à une projection de clips humoristiques. Puis, les deux groupes ont été réunis et soumis au même examen de mathématiques chronométré.

Non seulement les participants qui étaient en joie ont fini le test avant les attristés, mais en plus, leurs réponses étaient plus justes. Une performance supérieure de 10 à 12% par rapport aux autres.

Ce résultat, plusieurs grandes entreprises comme Apple, Google, Amazon, Facebook ou Microsoft l’ont compris il y a longtemps. C’est pourquoi ils s’attachent à proposer un environnement sain, plaisant et amusant à leurs salariés,  dans l’idée d’éviter toutes perturbations liées à des sentiments négatifs.

Dans la même catégorie, une étude anglaise (encore une!) a cherché à calculer l’impact de l’amélioration de la QVT sur la productivité de l’entreprise et les résultats sont sans équivoque. En effet, chaque année, la Grande-Bretagne observe une perte de productivité estimée à 57 millions de £ivres sterling (66,541 Millions d’€uros) due à une mauvaise santé de ses salariés et un manque de bien-être au travail. Cette valeur équivaut environ à 23,5 jours d’arrêt par employé(et par an). En écho à cette valeur, il a été constaté que les entreprises qui mettent en avant le bien-être au travail ont permis une diminution de l’absentéisme et du présentéisme de façon conséquente et une augmentation significative de la productivité.

Le terme “bien-être en entreprise” fleuri donc ces derniers temps. Peu importe que ce soit via la création de nouvelles professions, ou par la prise en considération de la part de l’employeur de l’importance du bien-être de ses salariés. Il sera bientôt pointé du doigt le fait d’aller travailler dans une entreprise où il ne fait pas bon travailler parce que l’ambiance y est mauvaise ou parce que tout le monde ne fait que se croiser sans prendre le temps d’échanger et de se découvrir.

Selon plusieurs études menées par le MIT et Harvard, les salariés heureux sont deux fois moins malades, six fois moins absents, neuf fois plus loyaux, 31% plus productifs et 55% plus créatifs. Les statistiques donnent envie de se lancer dans la démarche.

Depuis qu’il existe des outils efficaces comme la plate-forme Weview permettant d’évaluer la QVT au sein d’une entreprise et d’avoir des préconisations de la part de spécialistes pour améliorer la QVT, ça vaut le coup d’essayer, vous ne trouvez pas ?

Sources :

Partage et solidarité en entreprise

Hands of young people joined in circle

L’entreprise bâtisseuse de ponts

« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts » affirmait Isaac Newton. Je ne vous parlerai pas d’architecture ou d’entreprise du bâtiment, mais bien de la QVT (Qualité de Vie au Travail) et des notions de solidarité et de partage.

Il y a peu de débat sur le fait que la solidarité et le partage sont des valeurs à promouvoir.  Mais qu’en est-il dans les faits ?

Dans la sphère privée, les initiatives se multiplient. Des bonnes résolutions (Holi Me met sur sa liste « je m’investis dans une cause »), aux plateformes web dédiées (monptivoisinage.com…), en passant par les lieux publics où chacun peut déposer des livres ou jeux, ou encore les collectes ou offres de services en soutien à des victimes de catastrophes naturelles ou d’attentats, et j’en passe …

Dans l’entreprise, si les actions sont encore à ce jour timorées, la solidarité et le partage s’invitent toutefois à la table des discussions sur les axes stratégiques de développement.

Les raisons en sont assez simples :

  • l’intelligence collective fait ses preuves. Personne n’oserait contredire le fait que les échanges de connaissance sont à somme positive : quand on la partage, elle se multiplie. Les réponses (peut-être les meilleures) viennent de la confrontation des points de vue et d’idées individuelles. Et pourtant, il n’est pas si aisé d’échanger et de transmettre des informations ou idées, parfois issues de longues heures de recherches et d’expérimentation personnelles, avec la peur d’être jugé ou parfois de se voir déposséder du fruit de son travail et donc de la reconnaissance qui y serait directement liée.
  • le sens, le sentiment d’être utile et la relation avec autrui font aujourd’hui partie du Top 5 des leviers de motivation (ou facteurs de démotivation) des salariés, quelles que soient les catégories socio-professionnelles et les secteurs d’activité.
  • le jeu et le plaisir sont aussi recherchés dans le milieu professionnel notamment par les générations les plus jeunes. On veut s’amuser au travail.
  • l’innovation et le changement sont des incontournables dans le développement, parfois la survie, de plus en plus de structures. La découverte d’autres horizons est un atout majeur pour rester compétitif et à fortiori précurseur. Elle l’est aussi pour fidéliser au sein des structures les forces vives, avides de nouveauté : intégrer la découverte dans l’entreprise limite les risques de voir partir des compétences clés.

Sur les actions à entreprendre, les entreprises n’ont que l’embarras du choix.

Il y a celles qui s’impliquent dans des évènements sportifs servant des causes « sociales » comme par exemple :

  • le Vendée Globe avec Tanguy De Lamotte, l’un des skippers les plus populaires, soutenu par le groupe KLINE et finançant des opérations d’enfants souffrant de malformations cardiaques, Eric Bellion soutenu par 14 mécènes et 80.000 collaborateurs pour porter les principes d’actions de COMMEUNSEULHOMME, Yann Elies soutenu par le Groupe Quéguiner pour la Fédération Leucémie Espoir…
  • des courses auxquelles les collaborateurs participent par équipe à l’effigie des entreprises en soutien de la lutte contre le cancer du sein, de la défense d’environnements naturels, …
  • des actions ponctuelles de sensibilisation ou de contribution (journées de collectes, travaux, …) au profit d’associations.

Des entreprises partagent des locaux avec d’autres structures, créent des challenges inter-entreprises, participent à des clubs d’entreprises …

Dans le champ des possibles, il y a aussi le mécénat de compétences (comment lier entreprise et actions d’intérêt général avec ses salariés), les découvertes internes sous format « vis ma vie », les team building intra ou inter-services voire inter-entreprises, et bien d’autres formats selon les objectifs et spécificités de chacun.

Il est difficile seul de construire un pont, mais beaucoup plus simple à plusieurs…

A chacun de choisir la destination de son pont, en gardant à l’esprit que toute innovation, tout changement, entraîne 3 réactions : d’abord « c’est ridicule », puis « c’est dangereux » et enfin  » c’est évident » (Idriss Aberkane).

Et puisque nous parlons de partage, voici quelques idées de lectures à lire seul ou à partager, et pourquoi pas dans votre structure :

Laurent Gounelle (Les Dieux voyagent toujours incognito ; le jour où j’ai appris à vivre ; l’homme qui voulait être heureux) ;

Paulo Coelho (L’alchimiste…) ;

Jim : Un petit livre oublié sur un banc (BD)

BeKa, Marko, Cosson : Le jour où le bus est reparti sans elle (BD)

Guillaume de Bats : Marins d’audace  (roman graphique)

Lupano et Moreau : Le singe de Hartlepool (BD)

Quinn et Tayal : Steve jobs (en BD)

Idriss Aberkane (vidéo sur l’économie de la connaissance)

Attention à la Qualité de Vie au Travail « Champagne »

Voici un moment maintenant que la démarche de qualité de vie au travail est présente dans les médias et dans les entreprises. Beaucoup d’entre elles dont de grands groupes se lancent dans une démarche de qualité de vie au travail (QVT) pour leurs collaborateurs. Nous ne pouvons que nous féliciter d’un tel engouement car il est maintenant clairement établi que bien-être au travail et performance sont liés.Pour étayer ce résultat, nous avons établi quelques recherches qui laissent paraître que seules 2 approches étaient réellement efficaces : le mode directif et le mode collaboratif.

Pour la première approche, les résultats sont très bons à court terme mais désastreux sur le long terme. Qu’il s’agisse du point de vue Humain ou économique.

Pour la deuxième approche, les résultats sont aussi bons à court, moyen et long terme. La démarche de qualité de vie au travail dans un mode de management « collaboratif » apporte de très bons résultats tant sur le plan Humain qu’économique.

De ce fait, il est aujourd’hui de bon ton de dire que telle ou telle entreprise est dans une démarche de QVT.

Mais attention, il nous semble important d’apporter un regard différent sur cette approche.

Il y a de plus en plus de dynamique de QVT « champagne ». C’est-à-dire que des démarches de Qualité de Vie au Travail sont effectuées sur la forme et pas sur le fond.

Il y a beaucoup de communication aujourd’hui concernant des améliorations de locaux, de salles de pauses, d’espaces de travail collaboratif…

Il est bien évident que la QVT n’est pas liée uniquement à cela. J’en veux pour preuve la récente étude ANACT/TNS SOFRES qui a demandé aux collaborateurs ce qu’ils entendaient par Qualité de Vie au Travail. Les réponses sont les suivantes : RESPECT, EPANOUISSEMENT, RECONNAISSANCE, MOTIVATION et CONVIVIALITE.

Dans une approche de qualité de vie au travail, il est important de balayer l’ensemble des sujets, à savoir : environnemental, organisationnel, relationnel, matériel et individuel.

Si l’on reste sur une approche de surface avec la salle de pause ou autre, il est évident que nous sommes bien dans le sujet mais cela reste superficiel et ne résout pas les problématiques de fond. Et oui, est-ce nécessaire de le rappeler, si une entreprise décide de mettre en place une telle dynamique, c’est bien pour régler des problèmes de fonds déjà existants ou alors s’ils n’existent pas, c’est faire en sorte qu’il n’y en ait pas.

Une approche pragmatique et sur-mesure répondra parfaitement aux attentes des collaborateurs ce qui vous garantira la réussite du projet.

Portez-vous bien !

Stress vs Plaisir

Il est peu de sujet dont on parle autant que le stress et qui pourtant reste aussi méconnu.

Et le mystère s’épaissit encore quand on se pose la question du caractère positif ou négatif du stress. Le stress est-ce bon ou mauvais ?

On entend souvent la petite voix de certains managers ou collègues relativiser les effets du stress sur les collaborateurs, se voulant rassurant : « T’inquiète pas tu vas y arriver ! Je sais que tu peux le faire ! Tu n’as pas de raison de stresser, je suis déjà passé par là et j’y suis arrivé. » Et de rajouter : « Tu sais, c’est bon un petit coup de stress. »

Et disant cela les managers font référence à une réalité : nous sommes préparés pour vivre des situations de déséquilibre. A l’image des animaux, face à une agression, nous savons nous immobiliser, fuir ou attaquer. Ces réactions instinctives mettent en jeu des mécanismes complexes, et tous les symptômes observés ressemblent peu ou prou à ceux du stress.

Cependant, contrairement aux animaux qui jouent très souvent leur vie dans ces situations d’agression, nous, êtres humains, avons proportionnellement moins l’occasion de risquer de mourir. Pour autant un homme peut se trouver en situation de subir une ou plusieurs agressions extérieures – faibles ou fortes, ponctuelles ou récurrentes – et l’on parle de stress. Dans d’autres cas l’homme peut aller au-devant de situations qui le sortent de son confort et de son équilibre habituel mais sans pour autant subir ou souffrir de cette situation : c’est le cas du sportif avant le match (et on parlera d’adrénaline), de l’acteur avant le lever de rideau (et on parlera du trac), ou encore du professionnel qui aime « se mettre la pression » et travaille son dossier la veille au soir de la restitution, tout cela parce qu’il dit travailler mieux « au pied du mur ». Dans ce cas notre choix est de ne pas parler de stress positif, mais plutôt d’adrénaline.

Et en effet au travail, une personne qui nous parle de son stress évoque spontanément une situation de souffrance et de déplaisir. Alors que la capacité que nous avons à nous lancer des défis ou à nous mettre dans des situations de déséquilibre ponctuel, qu’il soit physique ou psychologique – les deux allant de pair – est fondamentalement vécue comme une recherche du plaisir.

Le plaisir est donc bien, selon nous, la frontière entre le stress dit « négatif » et toute autre ressenti que certains appellent stress positif. Ainsi le plaisir constitue-t-il aussi, de fait, le lieu de toutes les recherches : plaisir au travail, trouver du plaisir dans son corps – ne pas le traiter comme une machine et savoir l’écouter sans attendre qu’il nous fasse mal – plaisir dans l’expression de ses talents, plaisir dans l’attention que l’on porte aux autres et que les autres nous portent. D’ailleurs c’est une des hormones du plaisir, l’ocytocine qui permet d’atténuer les effets du stress – et cette hormone est aussi secrétée sous l’influence des sentiments amicaux ou amoureux.

Et si notre lutte contre le stress au travail se changeait en recherche positive de relations épanouies avec nos collègues ? Et si le plaisir retrouvé devenait la première thérapie contre le burn out ou toute forme de stress chronique ?

Avant d’ouvrir un débat plus long et pour vous inviter à l’action, voici donc un conseil pratique qui résumera bien notre parti pris : amusez-vous bien !

Innovation et QVT : investissement sur l’avenir

Pourquoi une approche innovante dans la QVT est-elle un investissement sur l’avenir ?

A l’image d’un contrat cadre qui prévoit le cadre général des relations commerciales entre les parties, et prévoit les conditions dans lesquelles interviendront les contrats d’application. Il apparait de plus en plus pertinent de proposer aux entreprise un programme d’accompagnent global en matière de QVT.

Quelques chiffres :

Il y a une augmentation significative du nombre de cas de TMS et de RPS dans les entreprises ces dix dernières années.

Selon la branche accidents du travail et maladies professionnelles (ATMP) de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), il y a eu augmentation de 60% du nombre TMS.

En 2013, elles ont représenté plus de 85 % des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles.

D’après l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, le stress serait également à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues dans les années 2000.

En France, le coût social du stress (dépenses de soins, celles liées à l’absentéisme, aux cessations d’activité et aux décès prématurés) a été estimé en 2007 entre 2 et 3 milliards d’euros (étude INRS et Arts et Métiers ParisTech).

Le constat actuel :

Selon l’assurance maladie, il existe différents niveaux de prévention :

La prévention tertiaire consiste à intervenir lorsque le dommage a déjà eu lieu, dans une perspective curative.

La prévention secondaire (afin de réduire ou corriger) vise à outiller les salariés, individuellement ou collectivement, pour lutter plus efficacement contre le stress et les différents risques.

Et enfin, la prévention primaire qui vise à éliminer les facteurs de risques présents dans l’entreprise. À défaut de pouvoir les supprimer, comme le préconise le Code du travail («d’abord supprimer le risque à sa source»…), il faut chercher à les réduire. Cela nécessite de rechercher et d’identifier des causes en lien avec le travail et son organisation.

Le constat est qu’un grand nombre d’entreprise font de la prévention tertiaire voir secondaire. Autrement dit, elles traitent de sujets relatifs à la santé et à la sécurité afin de réparer ou pour améliorer des indicateurs RH qui leur ont échappés (AT, MP, Taux d’absentéisme, turnover…). Dans cette idée, nous avons constaté que les actions mises en place sont souvent ponctuelles et n’ont pas de véritable effet sur le fond des problématiques. L’efficacité d’une démarche de prévention passe la qualité du diagnostic et du dialogue au sein de l’entreprise. Libérer la parole est la base de toute démarche d’amélioration de la QVT.

En fin d’année 2015, le nouveau plan santé au travail a été adopté. Ce troisième plan est organisé selon trois axes:

• La prévention

• La qualité de vie au travail

• Le renforcement du dialogue social

« Une » solution :

Nous allons voir ci-dessous qu’une approche innovante d’accompagnement de la QVT peut se structurer en 4 étapes. Favoriser une approche participative intégrant des points d’échanges et de restitution peut contribuer à l’efficacité d’une démarche.

1er étape : Diagnostic

L’étape incontournable dans une démarche de prévention de la QVT est le diagnostic afin d’évaluer les besoins et les attentes des salariés.

Pour approfondir la connaissance de la structure et de la culture de l’entreprise, il peut être réalisé une étude terrain avec plusieurs experts (visite, échanges et recueil d’informations chiffrées). Cette dernière contribuera aussi à l’élaboration du questionnaire en adéquation avec le quotidien des salariés. Il existe un outil innovant Weview® pour faciliter l’analyse de cette étape et suivre régulièrement par la suite l’évolution des indicateurs mis en place.

Pour développer les informations recueillies avec le questionnaire, il est fortement préconisé d’effectuer des entretiens individuels avec un panel représentatif des salariés de l’entreprise.

Dans l’idée de rendre le diagnostic vivant et efficient, la création d’un comité de pilotage QVT peut contribuer à impliquer l’ensemble de parties prenantes de l’entreprise, faire circuler les résultats et rendre in fine de plus en plus autonome sur le sujet.

2ème étape : Détermination d’objectifs et d’un plan d’actions

De la phase de diagnostic découlera les objectifs QVT à atteindre. Nous arrivons donc à une autre étape cruciale : la validation du plan d’actions.

3ème étape : Interventions d’une équipe pluridisciplinaire (médecin, masseur kinésithérapeute, ingénieur en ergonomie, spécialiste RH, médiateur professionnel, coach sportif…)

L’intervention d’une équipe pluridisciplinaire permet à l’entreprise de bénéficier d’une vision complète de sa démarche QVT et non limiter à une seule spécialité.

4ème étape : Suivi des actions et de la QVT de l’entreprise

Pour ce faire, il est important de mettre en place des indicateurs et d’effectuer des points périodiques.

L’accompagnement d’entreprise en faveur de la QVT est un accompagnement sur le long terme d’où la pertinence de la mise en place d’un partenariat (contrat cadre) afin de structurer une démarche de qualité et de permettre aux entreprises d’atteindre des objectifs QVT préalablement fixés tout en maitrisant leurs budgets (par l’intermédiaire d’un plan d’actions ciblé).

De nombreuses études ont montré que le retour sur investissement des plans d’action QVT peut aller de 1,5 à 12 fois les sommes investies. L’agence européenne pour la santé et la sécurité au travail a conduit une étude montrant que le rapport bénéfice/coût pouvait atteindre 4,81 avec un minimum à 1. Outre les effets rapides qui se manifestent au travers de certains indicateurs RH tels que la baisse de l’absentéisme et du turnover, une politique QVT de qualité a également des répercussions positives plus difficilement perceptibles sur la productivité et la créativité des salariés.

Maintenant, c’est à vous de jouer !

Réussir sa rentrée après les vacances

Comment bien réussir son retour au travail à la rentrée ?

Terminés les longues siestes à l’ombre dans le jardin, les lectures sur la plage et les apéros jusqu’à pas d’heures avec les copains. Demain, vous reprenez le chemin du bureau. Cette reprise peut s’avérer compliqué et s’accompagne souvent de petits coup de blues.

C’est normal, on passe d’un côté d’un état de grande liberté,  à un environnement de grande contrainte.

Une période d’ajustement est donc nécessaire.

Ce phénomène porte même un nom : le back to work blues.

Voici quelques conseils afin de REUSSIR son retour après les vacances :

  1. Préparer son retour :

Quand on revient au bureau après une période de vacances et de déconnexion totale, il n’est pas rare de se sentir comme le jour de la rentrée des classes : un peu triste à l’idée que les vacances soient terminées et nerveux que tout se passe pas comme vous le vouliez. 

Venez avec le SOURIRE.

  1. Reprendre progressivement :

Après les congés, la boîte mail regorge généralement de courriels non ouverts. Faire une “To Do List” pour la première journée et sans doute que l’on va avoir quelques difficultés de concentration, être rapidement fatigué. Il faut hiérarchiser les priorités et voir le long terme. Il peut donc s’avérer utile de s’octroyer un moment pour lister l’ensemble des tâches à réaliser, puis hiérarchiser les priorités selon les échéances, les importances ou les relances.

L’une des difficultés quand on reprend le travail, c’est de se remettre dans une temporalité contrainte : vous avez des horaires, un rythme à reprendre, une routine à accepter. Pendant vos vacances, vous aviez des activités variées et récréatives, vous devez maintenant faire votre travail et il est forcément un peu moins ludique qu’une séance de kite-surf ou qu’une partie de pétanque. C’est le jeu. L’autre changement c’est que vous n’êtes plus dehors, mais dans un bureau enfermé toute la journée (enfin c’est souvent le cas). C’est bien pour ces deux raisons que le temps va vous paraître très long. 

  1. Privilégier le relationnel :

S’accorder le temps de prendre un café ou un thé avec ses collègues est crucial : il permet de refermer tranquillement la page des vacances en racontant comment celles-ci se sont déroulées, mais surtout il offre l’opportunité de débriefer sur ce qui s’est passé en son absence et de prendre la température des équipes.

  1. Voir le long terme :

Il ne faut pas attaquer sa reprise avec une journée à rallonge et les heures supplémentaires le 1er jour sont à éviter, car l’organisme pourrait subir un choc et le reste de la semaine serait plus difficile et ferait perdre en efficacité.

Donc, pour bien réussir son retour et recommencer le travail dans un état d’esprit confiant et positif, il faut essayer d’assouplir le passage au travail en gardant quelques douceurs des vacances. D’autres part, restez indulgents et faites que tout le début de votre travail s’accomplisse de la manière la plus détendue et la plus proche de vos matins de vacances.

Pour une rentrée souple et indolore, il est en effet essentiel de bien soigner ses matins et ses soirées, de tenter de les rendre plus agréables et attrayants possible.

Cela permet de dédramatiser la fameuse rentrée, mais aussi de travailler d’une manière sereine.

Sources :

  • Psychologie.com “réussir son retour au travail”
  • L’express
  • Le monde économique
  • Blog : bien être au travail

La guerre des talents en France

Et si la guerre des talents se gagnait pacifiquement ?

Il arrive qu’on soit bousculé par la rencontre fortuite entre différentes actualités. Récemment, emboîtant le pas du gouvernement, de nombreux journaux se sont intéressés aux travailleurs détachés en France, relevant par exemple dans Les Echos du 15 juin 2016 qu’ils étaient environ « 286 000 en France » et venaient occuper des postes non pourvus de « soudeurs, tuyauteurs ou chaudronniers ». L’industrie aurait donc du mal à recruter et former…

Dans le même temps je m’arrêtais sur un article un peu plus ancien du Figaro qui titrait « La Fuite des cerveaux : les Bac + 5 veulent quitter la France. » et notant que « 60% des étudiants se disent prêts à s’expatrier », se chiffre montant à 70% en classe prépa. Les entreprises françaises auraient donc du mal à garder leurs potentiels en France. 

Et où veulent-ils partir ces étudiants ? Eh bien le même article nous révèle que devant les Etats-Unis la destination préférée de nos étudiants est, reste et demeure le Canada. Ce qui faisait dire récemment à un stagiaire heureux de son expérience au sein de son service : « Ce que j’aime ici, c’est que vous êtes tous des Canadiens. ». Et son manager de lui demander : « Et pour toi, c’est quoi être un Canadien ? ». « Etre un Canadien, lui répond-il, c’est être cool au travail, ne pas se prendre la tête, se soucier de ses collègues et venir avec plaisir au boulot. » L’anecdote m’a été rapportée par un manager… Ça c’est du compliment !  

Mais en quoi le Canada est-il différent de la France ? Eh bien justement, me permettant un raccourci un peu rapide, je trouve une réponse dans un article du Monde du 25 mai 2016. On y apprend que le Canada a mis en place en 2009 une norme « Entreprise en Santé », certification délivrée à des entreprises qui travaillent sur l’amélioration des conditions de travail et d’équilibre professionnel en partant des items suivants : habitudes de vie, pratiques de conciliation travail/vie perso, pratiques de gestion (tournées vers les hommes), environnement de travail.

La voilà peut-être la piste et le remède à tous ces postes non pourvus et à tous ces départs, qu’ils soient peu, pas ou très qualifiés : regarder nos vrais atouts français, tourner nos organisations vers les hommes et développer une vraie culture de la qualité de vie au travail. Car peut-être est-ce simplement ce que cherchent les salariés de nos entreprises : le plaisir au travail ! 

Stress et motivation : toute une histoire

Dire que le stress diminue la motivation relève aujourd’hui du lieu commun.

Les enquêtes ne cessent de le relever. La biologie le prouve : déséquilibre du système sympathique-parasympathique au profit du système sympathique, etc… . Et savons-nous que la motivation diminue les effets du stress ?

Qu’entend-on par stress ?

Ce n’est pas l’adrénaline, le trac que l’on ressent quand une échéance ou un évènement approche et auquel on sait pouvoir faire face, même avec de l’appréhension (par exemple le trac du comédien avant le monter sur scène). Celui-ci est positif, il vous aide à anticiper, il relève du challenge …

Ce trac est bien différent du stress tel qu’il devrait être entendu notamment dans le milieu professionnel. Le stress n’est pas positif dans le sens où il entraîne de la souffrance, a des conséquences néfastes pour la santé et n’est pas constructif.

Ce serait une erreur de vouloir lister ou définir les situations stressantes. Le stress dépend de la perception individuelle de chacun. Une situation stressante pour une personne peut être anodine pour une autre et inversement. Il est donc important sur ce sujet de ne pas imaginer et «se mettre à la place de… » mais plutôt questionner le ressenti de chacun.

Et la motivation ?

Pour faire simple, il s’agit des raisons pour lesquelles une personne agit.

Elle peut être intrinsèque ou extrinsèque.

  • La motivation extrinsèque se retrouve sous la forme de récompenses : primes, augmentation, promotion, statut…ou sous forme de sanctions. C’est la carotte et le bâton. Elle dépend donc de facteurs extérieurs à l’individu, notamment des managers, des dirigeants. Elle est court-termiste et n’est efficace que pour des tâches simples, répétitives ne nécessitant pas de réflexion ou de créativité.
  • La motivation intrinsèque se trouve lorsqu’on fait quelque chose simplement dans le but de faire cette chose, et non pas à cause d’un facteur externe ou d’une recherche autre. Par exemple, lorsque vous faites votre travail, est-ce parce que votre travail vous importe, vous plaît, vous procure en tant que tel une satisfaction ? ou est-ce par contrainte ou nécessité de gagner de l’argent ? Cette motivation est pérenne et permet le développement de la créativité et de la réflexion. Elle ne dépend pas directement du manager mais celui-ci peut influer sur l’environnement qui permettra l’épanouissement de cette motivation.

Alors comment faire ? Quelques pistes :

  • accorder une juste niveau d’autonomie,
  • respecter un certain besoin de maîtrise : le fait d’exercer une activité en cohérence avec ses compétences et qui permet de les développer – des objectifs ambitieux et réalistes ;
  • donner du sens au travail pour l’inscrire dans quelque chose de plus grand, porteur de valeurs ;
  • et pour cela favoriser la communication à commencer par l’écoute active.

L’augmentation des émotions positives et la diminution des émotions négatives favorisent la sécrétion d’ocytocine et d’endorphines. L’ocytocine fait baisser le niveau de stress, améliore les relations entre les personnes et renforce la créativité. Les endorphines, rendant la sécrétion de dopamine possible, diminuent le niveau de stress. Bref coup double…

L’économie du don

L’économie du don : une solution aux problématiques actuelles

Il est de plus en plus fréquent d’entendre lors de diagnostics QVT (qualité de vie au travail) : « nous avons besoin de recréer du lien entre les gens » « les relations se sont dégradées ces derniers temps » « chacun travaille dans son coin »…

La qualité des relations qui nous lient aux autres contribue grandement à notre qualité de vie de manière générale et plus particulièrement au travail, au même titre que le fait de se sentir utile et le sentiment d’appartenir à un groupe.

Alors comment renouer du lien? Selon Marcel Mauss, le dénominateur commun de toutes les sociétés est qu’elles ne fondent pas leurs rapports sociaux sur le troc ou sur le marché, mais sur le don. L’essence du lien social reposerait donc sur le don.

Intégrer le don au sein de l’entreprise est possible sous différentes formes et notamment :

  • par l’entretien ou la restauration de la qualité relationnelle au sein des équipes : savoir demander au lieu d’imposer ou de garder le silence, donner notamment par la valorisation (les études démontrent que nous avons plus de plaisir à offrir qu’à recevoir), recevoir grâce à la reconnaissance et le remerciement.
  • par l’échange et le partage avec des acteurs extérieurs.

Et si le don était la clé de la nouvelle économie…

Sur ce thème :

http://www.huffingtonpost.fr/jean-edouard-gresy/le-bonheur-est-dans-le-don_b_9726250.html?utm_hp_ref=reussir-autrement

La médiation en milieu professionnel : anticipation et résolution des conflits

Couramment attribuée au domaine familial ou judiciaire, la médiation est encore mal connue en milieu professionnel. Pourtant elle est un outil efficace de prévention et de résolution des conflits parfaitement adapté aux relations professionnelles.

Les émotions et les ressentis (colère, peurs, frustrations …) sont au cœur des situations conflictuelles et ne s’arrêtent pas aux portes du lieu de travail. Par définition, elles sont difficiles à maîtriser et impactent sur les relations professionnelles, la qualité du travail accompli et la santé des personnes. Or, nos apprentissages depuis l’enfance jusqu’à la vie active, sont axés davantage sur l’acquisition de compétences techniques que relationnelles. La médiation vise à pallier à cela.

Elle répond à l’obligation de sécurité (obligation de résultat) auquel est tenu tout employeur vis-à-vis de ses salariés, notamment dans les cas de harcèlement, de souffrance au travail, ou de tout conflit quel qu’il soit. La Cour de Cassation a ainsi condamné un employeur : « l’employeur, tenu d’une obligation de sécurité de résultat en matière de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, manque à cette obligation lorsqu’un salarié est victime sur le lieu de travail d’agissements de harcèlement moral ou sexuel exercés par l’un ou l’autre de ses salariés, quand bien même il aurait pris des mesures pour faire cesser ces agissements » (Cass. soc., 11 mars 2015, n°13-18603)

Pourquoi ? Parce qu’elle permet de résoudre les conflits existants de manière rapide et efficace, mais également d’anticiper ceux pouvant survenir en donnant des clés permettant de décrypter ce qui fait naître une situation conflictuelle.

Comment ? Lamédiation professionnelle ne positionne pas les parties en victime ou coupable. Elle aide à une meilleure compréhension des mécanismes réactionnels de chacun et vise la responsabilisation et l’autonomie de chacun dans ses relations aux autres. Pour cela, un processus spécifique doit être respecté (entretiens individuels et réunions).

La médiation professionnelle est régie par le Code d’Ethique et de Déontologie de la Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation, consultable sur le site internethttp://www.cpmn.info.

Le médiateur professionnel est un tiers indépendant, neutre et impartial tenu à une stricte confidentialité quant aux échanges intervenus au cours de la médiation.

Quelles issues ? des solutions pérennes et évolutives construites par les parties.

Le mécénat de compétences : une action pour la QVT et la RSE

Le mécénat de compétences au service du développement de l’entreprise.

Il est aujourd’hui établi que la performance d’une entreprise est directement liée à sa qualité de vie au travail (QVT) et à sa démarche en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ; ces deux thématiques étant elles-mêmes interdépendantes. L’avenir des entreprises dépendra de leurs actions concrètes et rapides dans ces domaines.

Le mécénat de compétences offre l’ensemble des conditions désormais indispensables au développement de toute entreprise :

  • un outil contre le stress au travail
  • la fidélisation et la reconnaissance des salariés avec leur performance à la clé
  • la marque d’une entreprise ouverte, engagée, en phase avec son époque et innovante.

Agissez pour le bien commun dont celui de votre entreprise.

Nous vous accompagnons dans cette démarche avec une approche sur-mesure, innovante et totalement sécurisée.

Lisez cet article rapide et clair : http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=cercle_142451&fw=1

La qualité de vie au travail selon les collaborateurs

Work life balance choices

Nous pouvons observer que la qualité de vie au travail est, pour 64% des collaborateurs, le mot qui caractérise le mieux la notion de qualité de vie au travail est celui du respect. Les qualificatifs qui ont été également cités sont la reconnaissance et l’épanouissement.

Ainsi, pour plus de 9 salariés sur 10, une bonne qualité de vie au travail a un impact fort sur l’engagement des salariés (96%), sur l’ambiance de travail, les relations dans l’entreprise (96%), la qualité du travail réalisé (95%),la santé des salariés (94%)et la productivité (91%). Sur chacune de ces dimensions, il est annoter qu’environ la moitié des salariés estime que l’impact « très fort ».

68% des salariés estiment qu’au cours des 5 dernières années, la qualité de vie au travail des français s’est dégradée (seuls 6% jugent qu’elle s’est améliorée).

Pour aller plus loin 

Une entreprise libérée, c’est quoi ?

Triumphant businessman greeting a new day

Depuis quelques années nous entendons parler de ce fameux modèle de l’entreprise libérée. Mais en quoi consiste-il véritablement ? L’explication dans cette courte vidéo.

Le coût de la qualité de vie au travail

Work life balance scales

Le prix d’une entreprise se mesure à la fois par son patrimoine matériel mais également par son patrimoine immatériel. Les salariés font une entreprise et en définissent sa valeur. La capacité de l’entreprise à se développer, sa notoriété, son image de marque, le savoir-faire des employés, la stabilité du personnel, l’ambiance, la qualité du management… tout ces critères qualitatifs sont tout aussi important que les résultats quantitatifs pour définir une entreprise.

La qualité de vie au travail, qu’est ce que c’est ?

Pour les managers comme pour les salariés, le bien-être au travail est une clé essentielle de la réussite professionnelle. Stress, harcèlement, dépression… ces mots n’ont désormais plus leur place dans le vocabulaire du monde du travail. Pourtant le concept de qualité de vie au travail n’est pas encore compris de tous. A quoi cela sert-il et pourquoi les managers doivent-ils y prêter autant d’attention ?

Le bien-être au travail est tout aussi important que la performance d’une société car c’est grâce à une bonne qualité de vie que les salariés produisent mieux. Plusieurs études ont démontrés cela comme une étude publiée dans la Harvard Business Revue qui détermine que les salariés heureux sont plus productifs de 30%. L’INRS, Institut National de Recherche et de Sécurité, estime entre 1,9 et 3 milliard d’euros par an le coût du stress professionnel en France. D’ailleurs, une enquête européenne de la fondation de Dublin dévoile que les français subissent un niveau de stress particulièrement élevé. Le manque de reconnaissance, la perte de sens du travail et l’augmentation de l’insécurité de l’emploi sont d’ailleurs les 3 premiers facteurs de stress.

Réaliser des économies en soignant ses salariés

Pour Thierry Gautret de la Moricière, expert en management de la qualité de vie au travail, une PME de 300 salariés qui dégage 300 millions d’euros pourrait économiser jusqu’à 400.000€ en prêtant attention à la qualité de vie de ses employés. Aujourd’hui, l’objectif des équipes managériales est d’éliminer toutes les situations désagréables qui nuisent à la bonne santé de leurs collaborateurs. D’après une étude de l’ARACT (Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), 50% des journées d’absentéisme sont liées à du stress mal vécu par le salarié. En améliorant la qualité de vie des salariés l’étude démontre que le taux d’absentéisme diminue de moitié; le turn-over, lui, diminue de 7%.

Améliorer la qualité de travail des salariés

La problématique de corrélation entre la qualité de vie des salariés et la performance globale d’une entreprise est plus souvent abordée par la négative : on parle de harcèlement, de stress et même de suicides. Si apporter du confort à ses employés pour leur permettre de mieux travailler n’est plus à démontrer par les nombreuses études existantes, il faut toutefois mettre en place les mesures qui feront bouger les choses au sein des sociétés.

Dans les années 90, la politique de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) prend son essor. Grâce à ce concept les entreprises sont invitées à s’intéresser davantage aux préoccupations environnementales et économiques de leurs activités mais également  sociales. La notion de qualité de vie au travail prend alors sens : enquêtes régulières, organisation du travail, développement de l’expression des salariés, amélioration de l’égalité professionnelle…

Le soin de la qualité de vie passe par l’adaptation de l’entreprise aux changements sociétaux en proposant unlieu de travail agréable, une rémunération convenable, un espace détente pour les salariés et éventuellement une garderie pour les enfants ou encore espace de discussion ouvert… Toutefois, il ne faut pas oublier qu’avant de penser au confort il faut aussi être sûr que le travail en lui même est source de bien-être.